Les autorités nigérianes viennent de remettre en liberté deux militants de la cause ambazonienne sur les cinq arrêtés la semaine dernière. Selon leur avocat, Abdul Oroh, les trois autres sont toujours aux mains de la police.
John Ojong Okongho et de Nsoh Nabowah Bih font partie du groupe de sécessionnistes arrêtés le mois dernier au Nigéria. La plupart de ces sécessionnistes, y compris le président autoproclamé Ayuk Tabé, ont été extradés au Cameroun où ils sont actuellement en détention.
L’annonce de la libération de ces deux personnes relance le débat sur le nombre de sécessionnistes arrêtés au Nigéria. Cette nouvelle page qui s’ouvre dans la crise anglophone sème le doute sur le nombre de personnes arrêtées et la véracité des déclarations du gouvernement camerounais. Le Nigéria avait déclaré avoir extradé tous les sécessionnistes arrêtés. Assiste-t-on à une mauvaise foi des autorités nigérianes ? Le gouvernement camerounais a-t-il eu connaissance de la présence d’autres sécessionnistes dans les centres de détention au Nigéria ? Difficile de répondre à ces interrogations.
Il y’a encore quelques jours, plusieurs médias camerounais avaient annoncé la présence de cinq anglophones dans un centre de détention au Nigéria, dont deux membres du ‘gouvernement de Sisiku Ayuk Tabé. Selon la presse camerounaise, les deux activistes s’étaient opposés à leur extradition.
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