L’avocat au barreau du Cameroun qui assure la défense de certains détenus anglophones, Me Emmanuel , que le régime en place refuse de mettre fin à la crise qui bat son plein au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Dans une interview accordée au confrère Le Messager, Me Emmanuel Simh affirme que le régime a refusé de mettre fin à la crise. La preuve, celui-ci a battu d’un revers de la main toutes les propositions qui lui ont été proposées par les acteurs de la société civile, les leaders politiques et même les autorités religieuses.
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«Le gouvernement a pris des solutions qui ont contribué à envenimer la situation. Au départ, lorsque les leaders des syndicats des avocats et des enseignants ont commencé les revendications, le gouvernement n’a pas voulu régler le problème. Il a plutôt procédé par des interpellations de ces leaders et par la roublardise, en nommant à des postes de responsabilité des anglophones haïs par la population».
L’avocat au barreau du Cameroun qui relève déjà qu’au départ de la crise, le gouvernement a refusé d’admettre qu’il existe un problème anglophone, pense qu’il faut que le Chef de l’Etat se rende à Bamenda dans le Nord-Ouest et à Buea dans le Sud-Ouest. «Il doit y aller afin de dialoguer avec la population.
D’ailleurs au départ si le Président avait envoyé comme nous l’avions proposé une délégation constituée des autorités religieuses et des leaders d’opinion expliquer aux anglophones que la situation qu’ils vivent est générale dans tout le pays et que la violence ne constitue pas une solution, cela aurait eu un impact. La situation se serait peut-être calmée», explique-t-il.
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Rappelons que c’est depuis novembre 2016 qu’a débuté la crise anglophone, par des revendications des avocats et des enseignants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.