Des mines terrestres plantées dans des parties stratégiques des comtés de Manyu et Meme, ont fait deux morts parmi les soldats camerounais, le 20 avril 2018.
Selon les informations diffusées par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), les mines ont été piégées par les séparatistes qui sont accusés d'attaquer depuis la brousse.
LIRE AUSSI: 26 ans après, les circonstances de la mort de Irène Biya clarifiées
"... le 20 avril, un véhicule de l'armée camerounaise a survolé une mine à Eyumedjock, au sud-ouest du Cameroun, tuant deux soldats lors des affrontements avec des séparatistes, qui ont également provoqué des déplacements internes au Cameroun", a indiqué le HCR.
Cette information a été confirmée par BaretaNews indiquant que les ambazoniens ont planté des mines terrestres dans leur zone. Une autre pile de mines a explosé à Kembong, tuant plus de 70 soldats.
Les mines terrestres plantées un peu partout dans la zone ambazonienne ne font pas la différence entre un civil ou un soldat, et finissent par tuer et mutiler des civils qui les piétinent ou les ramassent.
LIRE AUSSI: Etoudi: graves révélations sur le limogeage de Belinga Eboutou
Rappelons que le Traité d'Interdiction des Mines de 1997 interdit complètement l'utilisation, la production, le stockage et le transfert des mines antipersonnel, et oblige les États à détruire leurs stocks et à nettoyer toutes les zones minées ainsi qu'à aider les survivants des mines antipersonnel.
Au total, 162 États ont adhéré au Traité d'interdiction des mines et font des progrès dans la réalisation d'un monde sans mines.