Ambazonie: la réponse musclée de Biya à Amnesty international

Ennemi Biya Jeunesse Ok Le torchon brûle entre le gouvernement camerounais et Amnesty international

Fri, 15 Jun 2018 Source: koaci.com

Ce n’est plus un secret, le torchon brûle entre le gouvernement camerounais et Amnesty international.

Pour une fois encore, les mots employés par Yaoundé en réaction au dernier rapport d’Amnesty international sur la crise anglophone, sont durs et ne laissent pas de doute.

Le document d’Amnesty est qualifié de «rapport à charge » comme le précédent de 2016-2017.

Pour le gouvernement camerounais, le rapport d’Amnesty international sur la crise anglophone est « entaché de grossiers mensonges, de déductions hâtives, de manœuvres diffamatoires inadmissibles, qui s’inscrivent dans une stratégie de harcèlement et de déstabilisation du Cameroun », affirme Issa Tchiroma Bakary le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement.

Le document est évidemment rejeté par le gouvernement, ce rapport constitue un tissu « d’approximations et d’allégations mensongères, que nous rejetons », ajoute Issa Tchiroma Bakary.

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Les autorités camerounaises qualifient les activistes locaux de la société civile qui travaillent pour Amnesty internationale de « collaborateurs douteux ».

L’ONG a publié mardi dernier un rapport sur la crise anglophone dans lequel elle dénonce les assassinats de l’armée et quelques exactions des terroristes, avec dit-elle des images satellitaires pour étayer ses propos.

Les autorités camerounaises estiment que ce rapport « diabolisent » les forces de défense camerounaises en les plaçant au même pied d’égalité que les sécessionnistes terroristes, qui violent, pillent, tuent, incendient des édifices publics et écoles, prennent en otage les civils, extorquent de l’argent aux populations, et empêchent aux élèves d’aller à l’école.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement accuse Amnesty international de tentative de « déstabilisation ».

Source: koaci.com