Ambazonie: le président par intérim envoie un message fort à Paul Biya

Le Président par intérim (AP) du Gouvernement virtuel d'Ambazonie, le Dr. Sako Samuel Ikome, a réitéré sa position concernant le Mouvement pour l'indépendance d'Ambazonie; qu'il n'y aura pas de Cameroun, si le régime de Biya ne délaisse pas l'Ambazonie.

En d'autres termes, le président par interim réaffirme l'ampleur de la révolution mise en branle par des sécessionnistes anglophones. Il déclare que "les ambazoniens sont déterminés et prêts à résister aux militaires camerounais et à leurs agents jusqu'au dernier homme debout et n'accepteront rien d'autre que le rétablissement complet du statut d'État volé."

C'est à travers une déclaration publiée sur sa page Facebook ce lundi 16 juillet 2018.

Par ailleurs, le Président par intérim a dénoncé l'assaut "génocidaire" sans fin du régime de Paul Biya, visant à anéantir complètement les populations du Sud Cameroun.

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"Encore une fois, avec beaucoup de détresse, je présente une convocation à la communauté internationale et aux autorités qui sont; Paul Biya, âgé de 85 ans, du Cameroun suit clairement son scénario pour éteindre le peuple d'Ambazonia ", a-t-il dit.

Racontant certaines des atrocités génocidaires du régime d'Ambazonie, Dr Sako note que;

"Il y a à peine un mois, Paul Biya, envoyait ses soldats à la gâchette facile en mission à Menka Pinyin, qui a sommairement exécuté plus de 40 jeunes hommes et femmes. Les actions atroces de l'armée du Cameroun ont été dégénéré et je me demande pourquoi le monde joue simplement le rôle de spectateur."

"Il y a environ trois jours, il a envoyé ses voyous à l'Université de Bamenda, sur le campus de Bambili, dans la zone nord d'Ambazonia, pour effectuer un autre carnage. Ces hommes uniformes impitoyables ont sorti 5 innocents étudiants de leur chambre et les ont abattus. Nous avons été informés de manière fiable que l'un des étudiants a même plaidé pour sa vie, leur a montré sa carte d'identité en tant qu'étudiant, mais n'a pas pu obtenir leur pitié. "

"Ce sont les mêmes étudiants qu'ils ont forcés à aller à l'école, malgré l'appel incessant de mon gouvernement à les maintenir en sécurité dans une zone fortement militarisée.

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Sans remords, ces soldats non entraînés de Biya ont emmené toute une famille, une femme, leurs enfants, leurs grands-parents et d'autres familles dans le même quartier de Batibo."

Le président a poursuivi en rappelant à Paul Biya que ces atrocités ne font que ranimer le feu révolutionnaire qui brûle dans chaque Ambazonien. Le sang de milliers d'Ambazoniens s'est répandu, les milliers de sans-abri et les souffrances du président par intérim, H.E. Sisiku, Julius Ayuk Tabe et d'autres personnes enlevées ne peuvent jamais être vaines.

"Alors que nous passons d'une poussée à une poussée, Sachez que les autorités camerounaises et leurs militaires ne peuvent arrêter la quête du peuple qui se bat pour sa liberté."

Dr Sako a conclu en offrant les plus sincères condoléances et les prières de son gouvernement virtuel aux familles, aux amis et aux communautés victimes de ce carnage, en particulier aux victimes des dernières semaines.