Huit (8) mois après le déclenchement de rébellion armée dans les régions anglophones du Cameroun, l’armée camerounaise semble toujours avoir du mal à maîtriser les combattants sécessionnistes. Et ce malgré l’important dispositif militaire déployé dans ces zones.
Il y a quelques jours, une enquête réalisée par la chaine panafricaine TV5Monde avait révélé la lourde force de frappe dont disposeraient les éléments de l’armée camerounaise déployés dans ces régions. Les mitraillettes utilisées par ces militaires tireraient, en effet, 600 balles par minutes alors qu’en face, les combattants sécessionnistes ne sont souvent armés que de fusils de chasse fabriqués au Nigéria.
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Malgré ces moyens rudimentaires, ces combattants- qualifiés de terroristes par le pouvoir de Yaoundé- arrivent parfois à tenir en respect l’armée comme ce fut le cas ce week-end à Ekona où les combats ont duré toute une journée.
En février dernier, la récurrence des attaques sécessionnistes avait forcé le chef de l’Etat Paul Biya à créer une nouvelle région militaire dont le poste de commandement est basé à Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-ouest.