D’après une source qui a requis l’anonymat, dans la nuit du 15 au 16 un jeune gendarme camerounais a été tué par des assaillants dans une localité de Kumba. D’après les dires de notre source, resté à son poste de gué dans la nuit afin de signaler la moindre attaque des sécessionnistes ce jeune soldat sera surpris et abattu.
Une situation qui suscite à ce jour un déploiement important de l’armée camerounaise qui aurait sécurisé la route de ravitaillement Kumba-Mundemba afin d’éviter d’autres surprises désagréables.
Ayant désormais migré en affrontements sanglants mettant aux prises l’armée régulière camerounaise contre des hommes dont l’identité jusqu’ici est une énigme, le conflit qui sévit dans les zones anglophones semble avoir gravit une nouvelle marche.
D’après notre source, s’il faut saluer la bravoure des soldats sur le terrain des opérations, il faudrait également avouer que cette guerre réserve assez de surprises. Très récemment des soldats camerounais sauvés dans un repli par un contingent du BIR venu en renfort avouent avoir eu à affronter une colonne d’hommes avoisinant 200 qui, comme des zombies avançaient sous un feu nourri de balles sans tomber sous l’effet de ces balles.
Cette révélation rappelle la guerre contre Boko Haram dans le septentrion. Dans les mêmes conditions les soldats avaient dû, dès l’entame du conflit, affronter des hommes qui avançaient sous l’effet des balles sans se soucier.
Il aura fallu capturer plusieurs « marabouts » de Boko haram et une infiltration importante au sein des djihadistes pour découvrir leur secret qui sera salutaire pour la suite des opérations avec l’attaque d’envergure de Ngoshe et Kumshe qui sonnera la fin d’un conflit frontal.
La magie noire qui apparait donc dans ce conflit en zone anglophone sera-t-elle vaincue ? Just wait and see.