Ambazonie: les sécessionnistes lâchés par les populations

Sécessionnistes Cameroun Les sécessionnistes auraient réclamé 100 millions pour la libération du Prof Ivo Leke Tambo

Mon, 19 Mar 2018 Source: koaci.com

Le nouveau mode opératoire des sécessionnistes anglophones, -kidnappings et demandes de rançons-, suscite une vague d’interrogations au sein de l’opinion camerounaise.

En effet, après le kidnapping samedi dernier, d’Ivo Leke Tambo, le président du conseil d’administration du GCE Board,- l’office des examens anglophones du Cameroun-, et de plusieurs dizaines de personnes, les sécessionnistes ont exigé, une rançon de 100 millions FCFA, contre la libération des otages.

L’enlèvement de l’ancien membre du gouvernement et des dizaines de personnes dont des étudiants qui se rendaient à une réunion du parti au pouvoir, s’est déroulé à Alou, dans le Lebialem.

Zachary Cheikoh, le préfet du Lebialem, un des 6 départements du Sud-ouest, a relayé l’exigence des sécessionnistes, qui ont revendiqué l’enlèvement. Ceux-ci réclament 100 millions FCFA pour libérer leurs otages.

S’il s’agit d’une première, dans les exigences formulées par les leaders anglophones du Southern Cameroons National Council (Scnc), la demande de rançon rappelle le mode opératoire de Boko Haram et de nombreux groupes criminels qui opèrent dans plusieurs régions du Cameroun, notamment dans les régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême-nord et de l’Est.

Les sécessionnistes anglophones ont-ils fait tomber les masques ? Sont-ils des terroristes qui profitent de la crise dite anglophone pour doper leurs comptes en banque ?

La revendication pécuniaire fait perdre la côte aux sécessionnistes, lâchés par les populations, qui ont désormais choisi de ne plus suivre les mots d’ordre de grève et les multiples appels aux villes mortes.

Ces agissements anéantissent l’ambition de création de l’Etat d’Ambazonie.

Conscients de l’effritement de leur popularité, dans des régions qui leur étaient acquises, les sécessionnistes camerounais, procèdent désormais par des actes de désespoirs : Kidnappings, incendies des bâtiments publics, assassinats, viols et pillages.

Exactement comme Boko Haram qui est militairement affaiblie et ne peut plus s’opposer frontalement à l’armée.

Source: koaci.com