Ambazonie: nouvelles révélations sur l'assassinat du Rev Fr Sob

Samedi matin, à Buea, près de 7 000 chrétiens du diocèse de Buea et d’ailleurs se sont réunis à la cathédrale Regina Pacis de Soppo, dans l’île de Buea, pour pleurer l’un des leurs.

Ils venaient de toutes les paroisses et de toutes les villes de la région, des universitaires, des journalistes, des superstars de la musique, des prêtres, des religieux, des éducateurs et des amis, des amis et des membres de famille.

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Dans son homélie, devant le cercueil du prêtre défunt, l’évêque du diocèse de Buea, en présence de l’évêque du diocèse de Kumba et du chef divisionnaire de Buea représentant le gouverneur, ne pouvait rester calme.

L'homme de Dieu, connu pour son engagement envers l'Église et son enseignement, ne pouvait pas croire qu'il présiderait la messe funèbre d'un homme qu'il appelait son propre fils.

L’évêque visiblement blessé, choqué et en état de choc, dit à la foule présente que les assassins des prêtres sont présents avec eux, car de nombreux chrétiens ont été stupéfaits et un moment de silence règne sur la foule.

"Certains de ses tueurs sont ici présents avec nous" hors de contrôle Mgr Bushu dit à une foule en deuil avant d'ajouter que "leur conscience ne les laissera pas se reposer" en tirant un immense "Amen" de la mer des chrétiens et des personnes présentes.

L’homme de Dieu a démenti les rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux immédiatement après sa mort, disant que le père Sob allait rendre visite à sa mère à Muyuka, en disant "Maman était à Yaoundé, je ne sais pas que les gens cessent de mentir contre un homme qu'ils ont tué brutalement ».

L’évêque a profité de l’occasion pour dénoncer les meurtres incessants dans les régions anglophones, affirmant qu’il est incroyable que les gens continuent normalement de vivre alors que tant de personnes continuent de mourir chaque jour. Familles, enfants de 11 mois et des milliers de civils tués brutalement sans raison

Mgr Bushu a appelé les chrétiens à prier tous les jours et à se préparer à la mort inévitable pour que, le moment venu, ils soient prêts.

Il a remercié Dieu pour la vie du révérend Sob, avant d'ajouter qu'en tant que chrétiens, nous ne devrions pas avoir peur de mourir, mais plutôt avoir peur de l'endroit où aller après la mort

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Un autre fait saillant de la messe des funérailles a été l’autopsie réalisée par l’église sur l’icône tombée par le pasteur Benard Assek, vicaire général du diocèse.

D'après les résultats, le vicaire général dit

1- Le regretté Fr. Sob a été touché à bout portant, à moins d'un mètre du tireur.

2- La prise de vue a été effectuée par un professionnel

3- Le fusil utilisé était un fusil semi-automatique

4- Le coup a été fait par un professionnel

5- La première balle tirée sur son côté gauche de la poitrine a divisé son cœur et il est mort sur le coup

6-La seconde balle tirée sur le côté droit de sa poitrine a été rejugée et un expert est nécessaire pour déterminer si c'était la même balle qui l'a tué ou s'il s'agissait de deux tireurs différents.

Une enquête a été lancée pour déterminer le meurtrier

Le père Alexandre Sob a été abattu le 20 juillet dans sa ville natale de Muyuka par des hommes armés non identifiés. Avant sa mort prématurée, il servait comme curé de la paroisse de Bomaka où il avait travaillé pendant un an, un mois et six jours.