Ambazonie: risque de carnage à Lebialem

De sources sécuritaires bien informées, l’armée camerounaise a déployé 4 drones et 6 hélicoptères sur le département du Lebialem (Southern Cameroon) depuis quelques jours. L’objectif de ce déploiement aérien est de tirer sur tout ce qui bouge dans cette zone qui comporte plusieurs groupes armés, notamment les Red Dragons of Lebialem. Mais il y a à craindre que des civils en payent encore le prix.

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Depuis l’attaque du convoi du ministre de la Défense, Beti Assomo, dans le Southern Cameroon par des combattants armés il y a quelques semaines, des réunions de sécurité se multiplient. D’autres sources au sein de l’armée camerounaise font état d’une autre réunion de sécurité qui a été présidée vendredi dernier à Yaoundé par René Claude Meka, le Chef d’Etat-Major des Armées.

Dans cette guerre contre des groupes armés dans le Cameroun anglophone, les militaires camerounais commettent beaucoup de dégâts au sein de la population. Entre le 8 et le 15 juillet dernier, près d’une trentaine de personnes-des civils non armés- ont été massacrés par l’armée camerounaise dont un pasteur ghanéen et 15 personnes membres d’une famille parmi lesquelles un enfant de 5 ans et un bébé d’un an.

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Surpris par la détermination de ces jeunes armés, l’armée aurait-elle opté pour l’élimination physique de ceux qui paraissent leur apporter un soutien ou un abri ? Ceci n’est pas exclu. Impossible d’avoir la version de la hierarchie militaire. Le colonel Didier Badjeck, porte-parole de l’armée, ne souhaite plus écrire ni parler à ma personne.