La situation dans la zone anglophone, est toujours au cœur de l'actualité malgré la présidentielle qui bat son plein. Face aux exactions que subissent les populations et les condamnations de plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'homme, l'Organisation des Nations Unies (ONU) a encore une fois tapé du poing sur la table.
En effet, dans sa nouvelle parution du 25 juillet 2018, le Quotidien Mutations, revient sur les nouvelles annonces de l'ONU sur la situation qui prévaut dans cette région anglophone. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme s'est dit préoccupé par la persistance d'informations faisant état des violations et abus commis dans ces régions.
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Zeid Al Hussein, déclare aussi que le gouvernement n'a pas permis au bureau local de l'ONU de vérifier ces informations afin de se faire une idée.
Cette énième sortie de l’ONU montre que la situation est préoccupante et que le régime de Paul Biya se doit de faire plus de lumière sur les opérations.
Depuis, aucune issue favorable et pacifique n’est envisageable à cette guerre fratricide qui a fait beaucoup de victimes dans trois camps à savoir, l’armée républicaine, les séparatistes et les populations.