Le 25 juillet 2018, Son éminence le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala a, en compagnie de quelques leaders religieux des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, émis l’idée d’une conférence générale qui se tiendrait les 29 et 30 août prochains à Buea à l’effet de « trouver une solution définitive à la situation de crise sociopolitique et sécuritaire qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Dans un communiqué rendu public à l’issue de leur rencontre qui se tenait dans les locaux de l’archidiocèse de Douala, le prélat et les co-initiateurs de ladite concertation ont assorti la tenue de cette rencontre d’un certain nombre de préalables dont les moindres ne sont pas le retrait des forces de défense et de sécurité des deux régions parallèlement au dépôt des armes par les terroristes et la libération de toutes les personnes impliquées ou détenues, en relation avec cette crise depuis 2016.
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Une initiative qui a n’a pas manqué de susciter la réaction du gouvernement. Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary rappelle que la démarche s’inscrit en droite ligne de l’option prise par le président de la République.
Toutefois, pour le gouvernement camerounais, l’on ne saurait mettre sur la balance, une armée républicaine et des personnes qui ont choisi de prendre les armes contre les institutions de la République. Des personnes qui, de l’avis du porte-parole du gouvernement, doivent répondre de leurs actes devant la Justice.