Depuis un bon moment, l’on observe que les sécessionnistes ont décidé d’opter pour une véritable stratégie de dénigrement des forces de défense, et partant, du président Biya qui est le chef des armées.
La crise des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a pas fini de dévoiler tous les méandres de son ignominie. Elle est partie de revendications corporatistes pour être larvée aujourd’hui dans une crise politico-socio-sécuritaire. Les acteurs de cette manigance ont eu le temps de cacher leur jeu, alors que le président Paul Biya avait jusque-là démontré une ferme volonté de résoudre les premières revendications sous le signe de la concertation. En ce temps, il avait montré plusieurs gestes de compréhension, déjà en accédant à la majorité des revendications des syndicalistes qui, profitant de cette aubaine d’apaisement, en avaient profité pour faire de la surenchère.
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Mais en apôtre de paix, le président camerounais est allé jusqu’à décider de l’arrêt des poursuites de certains prévenus de droit commun, dans le but de décrisper la situation qui devenait délétère. Plusieurs inculpés trouvèrent la liberté, toute chose qui n’a pas empêché que l’on retrouve les mêmes mis en cause dans des flagrants délits de violence, notamment sur les agents de la force publique, ayant entrainé dans certains cas, la mort de ces fonctionnaires, cela, dans des conditions les plus atroces.
Les forces de défense et de sécurité étaient restées timides jusque-là, en utilisant la force qu’en cas d’extrême légitime défense, ce qui n’a pas manqué d’entraîner une certaine lassitude au sein de la troupe qui commençait à s’exaspérer de l’asymétrie qui leur était imposée. L’on se souvient alors que Paul Biya, de retour d’une réunion à l’étranger sur le climat, informé des assassinats et interpellé par les médias dès sa descente d’avion, avait fait connaître qu’il ne faisait plus l’ombre d’un doute que les sécessionnistes avaient opté pour une violence radicale.
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Une cohorte de comptenteurs s’est élevée pour construire chaque jour une entreprise de salissage systématique des forces de défense et du chef de l’Etat, par des leviers les plus inattendus. L’on a parlé d’une armée qui brûle les cases, les biens des habitants, informations souvent relayées par des organisations non gouvernementales de renom et qui finissent malheureusement à être prises au sérieux dans les administrations de certaines chancelleries.
Grâce à une communication souterraine, qui agit pourtant au vu et au su de tout le monde, via des messages haineux et violents, des terroristes invectivent impunément, tout en incitant au crime. Ces criminels dont la culpabilité ne fait l’ombre d’aucun doute, vaquent librement à leurs sales besognes sous le sceau du statut de réfugiés politiques. Chaque jour, des militaires, gendarmes et policiers tombent, assassinés cyniquement. Grâce à une cosmétique habile, les victimes sont transformées en bourreaux.
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Pourtant, c’est de manière inlassable que le président Paul Biya œuvre pour que la paix revienne dans cette partie du Cameroun, en prenant les mesures idoines pour que les populations retrouvent la sérénité perturbée aujourd’hui par une horde de drogués, au rang desquels on retrouve des mercenaires. Il faudrait également être surpris du courage dont sont dotés les pyromanes qui frappent aujourd’hui aux portes des organisations responsables des droits de l’homme, puisque le ridicule ne tue plus.