Aristide Mono, membre du Quatrième pouvoir a recensé les dix péchés capitaux de Paul Biya depuis la naissance de la crise anglophone. Péchés qui selon lui ont contribué à envenimer la situation.
Ci-dessous ces 10 péchés capitaux :
1- Le déni d'un problème anglophone exclusif.
2- Le déni de l'existence d'une communauté anglophone (le faux débat de l'anglophonie).
3- L'amalgame sur les différentes tendances à l'oeuvre (décentralistes, fédéralistes, sécessionnistes modérés, sécessionnistes radicaux et des Biya must go).
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4- La Satanisation et l'arrestation des potentiels interlocuteurs modérés anglophones (Biya ne sait plus avec qui discuter).
5- La priorisation de l'usage disproportionné de la violence militaire dès le début de la crise oubliant qu'un anglophone tué, c'est une famille qui se radicalise.
6- Le refus d'ouvrir un débat national sur la forme de l'État à même de garantir l'accès des locaux aux ressources locales et nationales.
7- Le refus de se montrer disposé à accélérer le processus de décentralisation.
8- Le refus de renouveler le leadership anglophone au sein de l'équipe gouvernementale (Yang, atanga, nalova.... Constituent une grosse insulte à l'endroit de la communauté anglophone).
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9- Le refus de modifier la constitution et y introduire un poste de vice-président occupé par un anglophone.
10- Le refus catégorique de créer une relation affective vis-à-vis des anglophones (pas de discours, pas de descente dans l'une des régions anglophones ou camps des réfugiés).