Amougou Bélinga: une centaine de gendarmes postés devant le groupement territorial de la gendarmerie

Craignant une tentative de fuite ou une riposte des éléments acquis à la cause d'Amougou Bélinga, le Groupement territorial de la gendarmerie a sorti des centaines de gendarmes armés à son entrée.

La rédaction de CamerounWeb a dépêché l'un de ses rédacteurs sur le terrain, pour constater de visu, les conditions dans lesquelles ont été pris le Zomloa des Zomloa.

Sur place en comme on peut le constater que des centaines de gendarmes et de policiers sont postés devant le Groupement territorial de la gendarmerie, prêts à riposter au cas où des soldats d'un autre groupe de l'armée oseraient intervenir pour le sortir des griffes de la gendarmerie.

Le rôle d'Amougou Bélinga dans l'affaire Martinez (RSF)

On connait désormais dans les détails les plus précis, sur comment Martinez Zogo a été torturé mutilé par des éléments du DGRE.

Dans un rapport sur les résultats de l'enquête ouverte pour élucider les circonstances de la mort de Martinez, Reporters Sans Frontières (RSF) livre la version des faits du colonel Danwe Justin,

"Selon Justin Danwe, Jean-Pierre Amougou Belinga aurait asséné des coups au journaliste dans le sous-sol de son immeuble. L’homme d’affaires aurait alors appelé Laurent Esso, le garde des Sceaux dont il est proche, afin de lui demander quel sort réserver au présentateur radio. D’après ce témoignage, le ministre, un des hommes les plus puissants du régime, lui aurait alors répondu de “finir le travail” pour éviter une nouvelle affaire Paul Chouta, un journaliste laissé pour mort au bord d’une route l’année dernière, après avoir été passé à tabac par un mystérieux commando, qui n’a jamais été identifié", lit-on dans le rapport.

"L’homme d’affaires n’aurait pas assisté à la “fin du travail” que Justin Danwe reconnaît avoir effectué avec ses hommes. Selon des informations obtenues d’une source médicale par RSF, le corps du journaliste a été sévèrement mutilé : doigts coupés, multiples fractures au niveau des bras et des jambes, barre de fer enfoncée dans l’anus…", ajoute RSF.