Le passage de Jean Pierre Amougou Belinga devant la Cour d'appel du Centre et sa tentative d'obtention de la liberté provisoire ont suscité de nouvelles révélations, sur les raisons pour lesquelles, plusieurs collaborateurs du Zomloa ont été libérés.
Le colonel Etoundi Nsoe, Melissa Etoundi, Bruno Bidjang ainsi que plusieurs proches de Jean Pierre Amougou Belinga respirent l'air frais de la liberté, alors que leur patron est toujours dans les mailles de la prison. D'après les informations données par ses avocats, il aimerait comparaitre libre lors des différentes auditions du procès qui sera ouvert dans les prochains mois.
Cela n'est pas possible, selon Calixthe Beyala qui fait encore une fois parler ses sources au sein du sérail. Certainement bien informée sur l'affaire, la romancière fait une publication dans laquelle elle affirme sans ambages le rôle joué exactement pas Jean Pierre Amougou Belinga dans cette affaire d'assassinat.
"...Les collaborateurs n'avaient nullement donné l'ordre d'enlever et d'assassiner Martinez Zogo; Amougou Belinga, oui ! Honteux de nier les évidences !", écrit-elle dans une publication.
"La dignité d'Eko Eko et de Danwé force le respect. Ils sont accusés dans l'affaire Martinez Zogo d'enlèvement et de tortures ayant entraîné la mort.
Ils ne disent rien et attendent que la justice fasse son travail tandis que du côté d'Amougou Belinga, on est dans l'outrance, le déni frisant la provocation. Il convient de reconnaître que les premiers sont des élites de l'armée avec une conscience de la gravité des actes commis et des faits reprochés. AB, lui seul Dieu sait là où il sort. Conclusion: quand on appartient à une classe sociale déterminée, il faut éviter ces parvenus sous peine de se retrouver dans de sales draps", écrit-elle également.