Le PDG du groupe l'Anecdote est attendu dans les prochaines minutes à la Cour d'Appel du Centre. Ce jeudi 27 avril, s'il n'y a pas eu un nième report, pourrait être un grand jour pour le milliardaire. Ou pas.
Déjà à 6h 30, un cordon sécuritaire composé de plusieurs gendarmes et policier est en train d'être déployé à la Cours d'Apple du Centre, afin de sécuriser la comparution de Jean Pierre Amougou Belinga.
L'homme d'affaire accusé du meurtre du journaliste Martinez Zogo avait sollicité une mise en liberté provisoire, afin de comparaître libre et prouver son innocence dans l'affaire pour laquelle il a été écroué à la prison centrale de Yaoundé. Officiellement, il n'est pas accusé du meurtre, mais de complicité dans le cadre de l'enlèvement et de la torture du journaliste.
L'acteur e la société civile, Polycarpe Atangana partage avec les Camerounais, l'ambiance qui prévaut à Cours d'Appel.
"... Alors qu'il est 6h 30mins ici à la Cour d'Appel du Centre pour vous faire vivre minute by minute toute l'abondance actualité relative autour du délibéré de la demande de mise en liberté sous caution du Patron du Groupe l'Anecdote.
Accusé dans l'affaire Martinez Zogo pour 'Complicité de torture par aide' et écroué à la prison Principale de Yaoundé, l'homme à décidé de se battre pour retrouver sa liberté qui lui a été "volée" dans une affaire où l'opinion publique nationale et Internationale est de plus en plus convaincu que ; que ce soit lui ou Maxime EKo EKo, le Patron des Renseignements camerounais les deux sont innocents. Dans ce maillage de conspiration et de manipulation, s'ajoute le jeu trouble et diabolique de l'ONG RSF. Mais, Jean-Pierre Amougou Belinga a décidé ne plus être "mougou".
Dans un peu moins d'un heure, il franchira le portail de la Cour d'Appel du Centre pour la troisième fois (le 23 mars, le 13 avril et aujourd'hui) le jour de tous les espoirs. Le Jour où il croit que la décision du Juge Gilbert Schlik partagera ses peines et portera l'espoir de justice avec lui.
Il faut rappeler… Mesdames et Messieurs que cette procédure est diamétralement opposée à celle-celui du Tribunal Militaire de Yaoundé. Nous restons dans l'affaire Martinez Zogo il est vrai. Mais celle engagée auprès de la Cour d'Appel du Centre entre en droit ligne avec le régime des libertés.
On a appris depuis quelques jours aussi que du Côté du Tribunal Militaire de Yaoundé, c'est terminé le coma judiciaire. Le Juge d'Instruction Prosper Oyono qui, depuis l'inculpation des mise en cause n'a plus dépoussiéré le dossier vient d'être dessaisi du dossier au profit de Sikati II kwamo Aimé Florent. Les choses vont donc aller très très vite.
Ici, c'est tout un cordon de sécurité qui se met petit à petit en place pour maintenir l'ordre en cas de grabuge. Ici, on attend à tout moment la décision du Célèbre Juge Gilbert Schlik donc l'indépendance ne souffre d'aucune incorruptibilité. Tout va se passer au Cabinet du Juge".