Amougou Belinga et Eko Eko free: Martial Owona annonce la 'bonne nouvelle'

Demain 27 avril 2023, le PDG du groupe l'Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga sera de retour devant les juges, après deux renvoies des juges, concernant sa demande de libération provisoire.

Quelques heures avant la troisième comparution de Jean Pierre Amougou Belinga devant le juge, l'un des cadres de ses sociétés, Martial Owona lance un mouvement qui augure sa libération.

Amougou Belinga sera t-il libéré? Est-ce possible?

En tout cas, les employés du groupe l'Anecdote l'espèrent de tout leur voeux, même si cela ne dépend pas de leur vouloir et encore moins des campagnes qu'ils pourront organiser sur les réseaux sociaux ou sur les antennes de leurs médias, à savoir: Vision4, le journal l'Anecdote…

"Ouvrez les yeux et libérez vous des effluves de la manipulation...libérez Amougou Belinga et Maxime Eko Eko...", lit-on dans une publication de Martial Owona.

C'est un secret de polichinelle que Amougou Belinga et le ministre de la justice garde des sceaux Laurent Esso sont très proches et liés. Le Pdg du groupe l'Anecdote lui-même disait d'ailleurs dans un extrait audio en circulation comment il rend compte au garde des sceaux. Quant à Ipuni Mbody Max Stéphane, le régisseur de la prison principale de Yaoundé, il est connu comme un "fils" de Laurent Esso qui par ailleurs est son patron hiérarchique. Ce régisseur, sorti de l'école en 2016 était d'abord Chef du Service administratif et financier (Saf) de la prison centrale de Yaoundé. Il est nommé par Laurent Esso régisseur à la prison principale de Mbalmayo en juin 2019. En août 2020, le même Laurent Esso le nomme régisseur de la prison principale de Yaoundé où il se trouve jusqu'à présent. Ipuni Mbody Max Stéphane confie à qui veut l'entendre qu'il doit son accession à L'école nationale d'administration pénitentiaire (ENAP) et ses différentes promotions à Laurent Esso. C'est certainement pourquoi il se moque de ses patrons hiérarchiques directes tels que le délégué régional de l'administration pénitentiaire du centre, le Dr Efon Nkem et le directeur de l'administration pénitentiaire du Cameroun monsieur Landry Etoundi pour ne rendre compte qu'au ministre de la justice son protecteur.

Au regard de tout ceci, et vu le rapport qu'il y a entre Amougou Belinga et Laurent Esso, il est clair que le régisseur de la prison principale de Yaoundé fasse allégeance au Zomloa des Zomloa a qui il accorde des faveurs prohibés par les textes pénitenciers. Parmi ces faveurs, on peut citer l'accès à la cellule de Amougou Belinga à ses épouses pourtant c'est interdit. Aucun autre détenu n'a bénéficié de ce type de traitement. On a également l'absence de fouille effectives à ses visiteurs alors que c'est l'usage en prison. L'octroi d'un bureau personnel au Zomloa des Zomloa pour recevoir ses visites alors que tous les autres prisonniers reçoivent les leurs au hangar de la cour d'honneur. Il se susurre que c'est ce même régisseur qui s'est chargé d'aller remettre un téléphone à Amougou Belinga lorsque le commissaire du gouvernement avait confisqué son premier téléphone.