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André Luther MEKA : ‘les pyromanes doivent répondre de leurs actes devant les juridictions’

Le Rdpc est en proie à une crise interne

Wed, 29 Sep 2021 Source: www.camerounweb.com

• Le Rdpc est en proie à une crise interne

• Cette crise débouche sur des actes de violence et de vandalisme un peu partout

• Pour André Luther MEKA, ceux qui cassent et brûlent doivent répondre



Le renouvellement des instances des instances du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) tourne au psychodrame. Le parti est pratiquement au bord de l’implosion. Chaque jour, les rivalités refont surface. L’on assiste quotidiennement à des multiples troubles à l’ordre public occasionné par les militants du parti présidentiel. Des mairies, préfectures, sous-préfectures, résidences privées, commissariats ont été brûlées. Pour André Luther MEKA, un des communicants du parti de Paul Biya, ils ne peuvent pas admettre que certains de leurs camarades brûlent la maison d’un sous-préfet.

Intervenant sur une radio de la place, André Luther MEKA a dans un premier temps essayé louer la culture de démocratie qui règne, selon lui, au sein de leur parti. « Je tiens à préciser que le RDPC est le seul parti qui met en jeu les responsables du parti après 6 ans de mandats pour que le jeu démocratique puisse se jouer », s’est-il vanté. « Il y a une rivalité qui fait en sorte qu’il y ait des éclats de voix et c’est tout à fait normal. Tout le monde ne peut pas être dans une section ou sous-section, nous devons condamner tout cela », a-t-il ajouté.

Il est revenu sur les incidents qui ont lui sur l’ensemble du territoire notamment celui de Bengbis. « Parlant de ce qui s’est passé à Bengbis, nous ne pouvons pas admettre que des camarades brûlent la maison d’un sous-préfet, cela fait partie des déviances et des dérives en Politique, c’est à condamner! Ceux-là doivent répondre de leurs actes devant les juridictions », a-t-il mentionné.

« Il peut arriver que le sous-préfet ou la police soit interpellé pour remettre de l’ordre. Peut-être ce sous-préfet en question a été accusé d’avoir un penchant. J’attends les résultats de l’enquête », a-t-il précisé.

En gros, ce cadre du parti est en total désaccord avec les brebis galeuses qui sèment le désordre au sein du parti au pouvoir. Mais ces menaces peuvent-elles dissuader les frondeurs, qui dénoncent les irrégularités dans le processus électoral ? La question reste posée. Ce qui est sûr, cette crise n’est qu’à ces débuts. Si rien n’est fait pour y mettre un terme, elle peut prendre d’autres tournures dans les jours à venir.

Source: www.camerounweb.com