André Marie Tala et Coco Argentée enflamment Bruxelles

Coco Argentee Meilleure artiste féminin de l’année 2016 au Cameroun

Sun, 16 Apr 2017 Source: camer24.de

C’était l’évènement culturel du week-end à ne pas manquer à Bruxelles. Les nombreux fans du duo d’artistes André Marie tala et Coco Argentée avaient bien compris le message de Msem Events, organisateur de la soirée. C’est ainsi que le centre culture d’Uccle a été pris d’assaut le samedi 8 avril dernier par les admirateurs des deux artistes émérites du paysage culturel camerounais. Il s’agissait d’un concert live, un concept original, situé aux antipodes des traditionnels play-back ennuyeux qu’offrent certains promoteurs culturels de la place bruxelloise. Le public est ponctuel. Le spectacle prend son envol dès vingt-et-une heure. Les décibels crépitent. Les fans sont en extase.

Coco Argentée entre en scène en 1er

La Go des Way renoue avec son public belge et se délecte pleinement. Son 3ème Canal 2’Or ne lui a visiblement pas donné la grosse tête. Grâce à ses pas de danse difficilement imitables ainsi qu’à sa voix bien travaillée, La Go Galaxy offre un show mémorable aux inconditionnels de la bonne musique africaine. Le nombreux public apprécie.

La meilleure artiste féminin de l’année 2016 au Cameroun entonne des titres biens connus, tous issus de ses deux albums à succès que sont Nostalgie (2010) et Trésor (2014). Les titres défilent : Salamalekum, Coco Carbure, le crayon de Dieu et Fallait pas.

Au cours de sa prestation scénique, l’égérie du Bikutsi moderne prend également le temps d’afficher son militantisme au féminin. Elle prend fait et cause pour la promotion du droit de ses « sœurs, mères, copines… » ; bref, du droit de la Femme tout simplement. Coco Argenté plaide pour l’émancipation financière de la femme, puis elle remercie son public et quitte la scène sous les acclamations de ses adulateurs.

André Marie Tala égal à lui même

Il est vingt-trois heures. Le monument de la chanson camerounaise monte sur le podium. Guitare en main, André Marie Tala fredonne une première série de dix tubes à succès pour le plaisir du public. Tamo, Singha Singha, Ma ka la, Hot Koki, Saya, Onguoéya, Rouge à lèvres, Hop sy trong, super Tchamassi et Binam sont repris tour à tour en chœur par le public qui se régale en n’en plus finir.

Après une légère pause, Tala, 66 ans, revient à la charge avec les titres mémorables de son très large répertoire: Ben Skin, Yé nomtema, Saya, Je vais à Yaoundé,… Pour ses 45 ans de carrière, le père de Hot Koki (titre plagié en son temps par James brown) a su démontrer qu’il reste au top. Ces mélodies intemporelles ont été également reprises en chœur par ses nombreux admirateurs. L’artiste dévoile un nouveau coup d’éclat ; il place sa guitare dans le dos et grince les cordes pendant plusieurs minutes. Il « mange » ensuite sa guitare suivant des notes biens coordonnées. « Coup de génie ! » Hurlent les spectateurs.La fin de la soirée est marquée par le retour sur scène de Coco Argentée après minuit. C’est sur invitation de André Marie Tala. C’est donc en duo sur scène que les deux artistes de renommés ont interprété une dernière chanson pour le bonheur du public estimé à plusieurs centaines de personnes selon les organisateurs.

Une touche jeune, bien remarquée, avec Sarah L. Kenye

La scène bruxelloise n’était pas en reste avec Sarah L. Kenye qui a presté en ouverture de la soirée. La jeune comédienne a fait rire l’assistance avec son jeu de mots très subtiles et plein de sens. L’artiste de scène émergente belge était ainsi mise à l’honneur avant le passage de ses aînés et idoles Coco Argentée et André Marie Tala.

Source: camer24.de