Angel Yondjo : la pression vient d'en haut pour le convoquer chez les A

Martin Camus Mimb pousse pour faire connaître Angel Yondjo s’il ne l’est pas déjà. Le jeune attaquant fait la misère aux défenseurs et aux gardiens, mais jusqu’ici la sélection fanion s’en prive. Ni Rigobert Song Bahanag, ni son successeur Marc Brys ne l’ont encore convoqué dans la tanière. Martin Camus Mimb s’impatiente déjà.

Je vais me répéter. Ce garçon s’appelle Angel Yondjo. Pour l’ouverture du Tournoi international de Limbé, il a claqué un doublé. Je l’ai dit et redit ici, ce garçon est le phénomène des années qui arrivent. Il faut le convoquer chez les A, avant qu’il ne parte dans les prochains mois.

Ce qui le retient d’ailleurs encore au pays, c’est la réglementation sur l’âge. Lorsqu’un enfant sort avec le statut d’international, sa valeur marchande augmente et tout l’écosystème s’en trouve arrosé. Les Sud-Américains l’ont très bien compris. Regardez à quel âge Neymar ou Endrick ont été convoqués en sélection.

D’aucuns vont vite sauter sur les claviers pour parler des clubs d’élite. Dans le contexte africain, les jeunes des centres de formation sont mieux préparés que les joueurs de l’élite. Et comme j’ai l’habitude de le dire, ceux qui en Afrique ne sortent pas tout de suite à leurs 18 ans, ce n’est pas qu’ils manquent de talent, mais ils ne sont pas non plus les premiers choix des grandes écuries.

La preuve, un an après sa sortie du Cameroun, Baleba était vendu à 30 millions d’euros en Angleterre. Quelques mois après son départ, Mughe était titulaire à Marseille. Même chose avec Ganago. Aboubakar Naguida parti il y a un an est titulaire à Rennes. Nguene fait déjà les listes. Combien de joueurs partis des clubs de première division ont eu pareil parcours ? Anticipons. Réfléchissons. Bref… mon travail c’est de parler.