Animosité : Boko Haram entre dans un poste de contrôle avec des machettes, bilan épouvantable

Boko Haram continue de faire ravage dans les pays. Le Cameroun est aussi attaqué, à la moindre imprudence ou non vigilance, les terroristes frappent là où ça fait extrêmement mal, avec des morts enregistrés, des blessures souvent graves et des infrastructures socio collectives détruites. Le pays est à nouveau obligé de pleurer ses hommes.

Boko Haram a encore frappé, et de quelle manière ! Le lanceur d’alertes Nzui Manto apprend à l’intention de l’opinion publique nationale et internationale qu’il y a eu des décès dans le camp de l’armée.

En réalité ce sont « quatre (04) morts dont deux (02) douaniers, un (01) policier et un (01) civil lors de l'attaque de Boko Haram au poste de contrôle mixte de Mora ».

Mora est une commune du pays située dans la région de l'Extrême-Nord et le département du Mayo-Sava, à proximité de la frontière avec le Nigeria.

Pour les citoyens aux oreilles de qui la nouvelle est parvenue, il ne fait aucun doute que les victimes n’étaient pas sur leur garde : « Poste de contrôle avec des liqueurs et des bouteilles de bières. Je crois qu'il faut une loi pour réglementer la consommation d'alcool dans ce pays », lanceur un d’entre eux.

Un second dit : « Sûr que c'est la boisson qui a conduit à la mort car Boko Haram est passé quand ils n'étaient plus lucides. Avec autant de bouteilles de bières et whisky comment ils pouvaient être lucides. Apparemment tout le monde était ivre au poste et ils n'ont pas vu l'arrivée des assaillants. Rip ».

En effet, on peut voir sur les images publiées par Nzui Manto des bouteilles de de champagne vides, ce qui laisse supposer que ces éléments se faisaient plaisir avec des gouttes d’alcool sur le lieu de travail.

« Boko Haram est un mouvement insurrectionnel et terroriste d'idéologie salafiste djihadiste. Formé en 2002 à Maiduguri par le prédicateur Mohamed Yusuf, le groupe est à l'origine une secte qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale », lit-on sur les plateformes de recherche.

En 2009, « Boko Haram lance une insurrection armée dans laquelle Mohamed Yusuf trouve la mort. En 2010, Abubakar Shekau prend la tête du mouvement, qui devient un groupe armé et se rapproche des thèses djihadistes d'Al-Qaïda, puis de l'État islamique ». Le reste n’est que de la désolation et la terreur semées partout où ce mouvement passe.