Antoine Bell à la Fecafoot : ‘certains nous prennent pour des rigolos’

Certains matchs de playoff ont été perturbés ces derniers jours au Cameroun. Les stades ont été ouverts avec beaucoup de retard faute de paiement par la Fecafoot des frais d’entretien des infrastructures sportives. Joseph Antoine Bell explique ce qui s’est réellement passé.

« Il se trouve que la fédération a eu du mal à comprendre que les utilisateurs doivent être les payeurs de l’entretien. Ils ne sont pas ceux qui ont construit ces infrastructures mais ils sont les utilisateurs et à ce titre là ils doivent contribuer à l’entretien. Bien sûr que la situation a été régularisée. On ne l’aurait pas fait pour s’amuser.

Cela voudrait dire que les utilisateurs n’ont pris conscience de leurs défaillances précédentes qu’à ce moment-là. Je pense que peut-être que certains nous prennent pour des rigolos et pensent qu’on ne peut pas appliquer les règles. Ce n’est pas possible d’imaginer les choses comme ça.

Que tous ceux qui parlent, qui disent aimer et respecter le Cameroun, respecter le chef de l’Etat, ils doivent se dire que si le Cameroun n’avait pas besoin de l’ONIES, cet office ne serait pas créé. S’il a été créé c’est qu’on en a besoin. Et si on en a besoin, respectez le, respectez ceux qui l’ont créé, respectez l’idée qu’il y a derrière », précise-t-il.