Alors que la superstar nigériane de l'afrobeat, Davido, s'apprête à enflammer la scène du stade omnisport de Bepanda lors d'un concert de fin d'année orchestré par Orange Cameroun, le silence assourdissant des artistes locaux contraste fortement avec la récente controverse suscitée par l'invitation de Fally Ipupa.
L'événement, qui coïncide avec le lancement du service Max it Africa d’Orange Cameroun, promet une soirée mémorable, avec Davido partageant la scène avec la légende camerounaise Petit Pays. Pourtant, contrairement à la polémique qui a éclaté lors de l'annonce de la venue de Fally Ipupa, aucun artiste local n'a élevé la voix contre l'invitation de Davido.
L'épineuse question du concept 80/20, qui avait précédemment déclenché des débats houleux lorsque des artistes étrangers percevaient des cachets considérablement plus élevés que leurs homologues locaux, semble étonnamment absente de la discussion. Le mutisme des artistes camerounais soulève des interrogations sur la perspective 80/20 et sur la rémunération potentiellement substantielle de Davido.
Il est à noter que le choix de Davido comme tête d'affiche pourrait indiquer un changement d'attitude chez les artistes camerounais, marquant une acceptation grandissante des collaborations avec des stars internationales soutenues par d'importantes entreprises locales. L'omission d'une protestation publique, notamment de la part de Lady Ponce, laisse planer des interrogations quant à l'origine de ce silence et aux considérations sous-jacentes, notamment la participation de Petit Pays et les termes financiers du contrat avec Davido.
À mesure que le concert Orange Cameroun se profile, le silence des artistes locaux résonne comme une note intrigante dans l'évolution complexe de l'industrie musicale dans la région.