Après avoir été surpris nu dans les rues de Batchenga, un ministre de Paul Biya vend à vil prix les terrains de l’état à sa femme

Henry Eyebe Ayissi est à la manoeuvre

Wed, 2 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

• Il s’agit du ministre Henry Eyebe Ayissi

• Il avait déjà fait l’objet de rituels de satanisme

• Il est cité dans une affaire de détournement des terrains de l’Etat



Il s’agit du ministre des domaines, Henry Eyebe Ayissi. Il avait fait l’objet de rituels de satanisme avant le remaniement et l’information parue à la Une du journal ‘Le Témoin’.

Il est cité par Boris Bertolt dans une nouvelle affaire foncière. C’est au minimum des cas un délit d’initiés.

Le journaliste politologue informe que le ministre des domaines, Henry Eyebe Ayissi ne fait pas seulement main basse sur les terrains de l’Etat dans les grandes villes, mais également dans sa propre région d’origine. Cette fois ci, il bénéficie de la complicité de son épouse.

« Ainsi, l’on a pu découvrir qu’entre 2020 et 2021, chaque année et au mois de janvier, Henry Eyebe Ayissi a attribué une parcelle de terrain appartenant à l’Etat dans l’arrondissement de Monatele à son épouse Metso Odile », affirme Boris Bertolt avec des preuves tangibles.

Selon Bertolt, les terrains sont vendus à un prix ridicule. « Deux terrains de 500 m² chacun acquis à 2 millions FCFA. Soit 1 million FCFA pour chaque parcelle de 500 m2. Sur le titre foncier de l’Etat », précise-t-il.

« La femme du ministre des domaines, dans l’arrondissement d’origine du ministre, réussit à devenir propriétaire de deux parcelles de terrain appartenant à l’Etat bénéficiant de l’appui de son mari », a écrit Bertolt.

Satanimse : voici les identités des ministres à la une du journal ‘Le Témoin’

C’est l’information de la journée. Le journal ‘Le Temoin’ a révélé dans sa parution de ce jour, que des jeunes gens ont repéré deux ministres de Paul Biya en tenue d’Adam à Batchenga dans la région du centre. Si la rédaction CamerounWeb n’est pas en mesure de confirmer la véracité de l’information, elle a tout de même pu identifier les ministres dont les images illustrent l’article du journal en question. Une petite recherche effectuée dans Google Image a permis de reconnaitre sans hésitation le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières Henri Eyebe Ayissi.

CamerounWeb vous propose l’intégralité de l’article du journal « Le Témoin »

C'est un secret de polichinelle, Batschenga, la région de l'Est et quelques localités de la région du sud sont réputés avoir les meilleurs marabouts de la république. Certains membres du gouvernement ayant déjà passé plusieurs années au poste savent qu'ils le doivent à leur marabout. D'autres pousse l'outrecuidance à faire venir les indiens aux mêmes fins ; un poste ministériel, ou le maintien tout simplement.

Ce samedi soir il est 18h30 minutes et le coucher du soleil se fait timidement. Des jeunes gens revenant de la rivière reconnaissent le marabout du village qui traîne deux calebasses, devant lui, deux Messieurs nus, arborant autour du cou un tissu rouge. Chacun avance le pas alerte.

Pas loin de là, sont garés quatre véhicules. Pour aiguiser leurs curiosités, les jeunes vont déposer leurs sceaux d'eaux pour comprendre en quoi consiste le rite. Le marabout après la marche fait assoir les deux adultes autour du feu de bois.

L'un des jeunes pense reconnaitre un membre du gouvernement, et autre crois savoir que c'est un ancien ministre et que c'est celui à côté qui est en poste. Il leur est demandé de prononcer plusieurs fois le nom du chef de l'Etat.

Alors que les deux jeunes ne s'accordent pas sur l'identification des clients du marabout, ils vont être repérés et prendront la fuite par la suite. Qui sont ces membres du gouvernement qui s'humilient devant les charlatans pour des postes ministériels ?

Les charlatans ont-ils vraiment le pouvoir d'influencer les choix du président de la république? L'après Can promet, certes, des mouvements pour remettre de l'ordre dans l'activité gouvernementale, mais pas certains que les marabouts aient leurs mots à dire.

Source: www.camerounweb.com