Après avoir heurté le sous-préfet de Matomb, un chauffeur de camion tente d’intimider l’autorité administrative

• Moïse Mbazoa est sous-préfet de Matomb dans le département du Nyong-et-kelle

• Il a été victime d’un accident le 15 juillet 2022 aux alentours de 11 heures

• Un camion l’a percuté deux fois

Le Sous-préfet de Matomb, victime d'accident de circulation est sous pression et menaces des syndicats des chauffeurs de camions colorés par un linchage médiatique.

Moïse Mbazoa est sous-préfet de Matomb dans le département du Nyong-et-kelle. Il a été victime d’un accident le 15 juillet 2022 aux alentours de 11 heures. L'incident qui a failli coûter la vie à Moïse Mbazoa. En plein jour et en dépossession de ses capacités techniques, le chauffeur du camion Mercedes de couleur blanche en provenance de Douala matriculation CTTRO51 AW va percuter violemment par deux fois de suite, le derrière de la voiture personnelle de l'autorité administrative de céans en pleine exercice de ses fonctions et en l'absence d'un véhicule organique de fonction. Alors que ce dernier se rendait au village Mandoga-Liko'o pour les besoins de service. Selon le constat des unités de gendarmerie compétente, il ressort que le chauffeur du camion non seulement n'a pas respecté la distance de sécurité mais également n'avait plus la maîtrise de son automobile. C'est d'ailleurs ce qui a conduit les forces de l'ordre à immobiliser les deux véhicules pour la suite de la procédure. Une chose qui n'a pas plu au chauffeur, qui a alerté ses réseaux pour dénigrer l'autorité administrative qui est passé de victime à bourreau qui abuse de son pouvoir. Il ne va pas s'arrêter là, il va utiliser ses contacts pour intimider le chef de terre. Sauf que le sous-préfet ne cède pas, au contraire ces actions maladroites prouvent, s'il faille le démontrer de la mauvaise foi du chauffeur de camionneur qui veut user des basses manœuvres pour entrer en possession de son camion sans endosser la pleine responsabilité de son acte.

Il est donc clair que le chauffeur n'a pas l'intention de faire les choses dans le respect de la légalité, encore moins suivre une quelconque procédure. En face, on a une autorité administrative traumatisé par cet accident, bien plus l'incivisme du chauffeur de camion mais serein et confiant pour la suite. C'est donc sans doute une affaire à suivre de ce côté. En attendant, les déplacements du chef de terre seront douloureux ces jours. Lui qui est un homme de terrain.