La sortie du ministre de l'Administration territoriale il y a 48 heures, avait entre autres pour objectif, de mettre en garde les bandits qui ont infiltré le corps des conducteurs de taxi-moto. Mais d'autres acteurs sont la cible du Minat.
En effet, une autre menace a été adressée aux commerçants et propriétaires des moto souvent utilisés pour le taxi dans toutes les villes du Cameroun.
Les contrevenants et délinquants face aux mesures prises vont se heurter à la rigueur de la loi. Ainsi, lors des contrôles, les conducteurs de moto devront présenter leur carte nationale d'identité, les pièces d'identification de la moto, le permis de conduire, et ils devront arborer une chasuble numérotée.
Les responsables des syndicats se sont engagés à collaborer avec les autorités administratives pour que règne la paix et la sécurité dans la cité capitale.
«Dès le 30 octobre prochain, l’identification sera désormais et obligatoirement étendue aux importateurs, aux vendeurs et aux propriétaires de motos-taxis. Les importateurs ou vendeurs qui ne feraient pas immatriculer les motos mises en circulation seront désormais et personnellement responsables des actes commis par l’utilisation de motos non immatriculées. Ils payeront le pot cassé et leurs commerces seront scellés», met en garde le Minat.
Paul Atanga Nji de préciser : «Je veux par-là lancer aussi une sévère mise en garde aux conducteurs de motos-taxis qui agressent les femmes, les hommes et les enfants, les conducteurs de motos-taxis spécialisés dans les braquages et vols à mains armées, les conducteurs de motos-taxis payés pour assassiner des paisibles citoyens et plus grave qui refusent de se faire identifier. Je voudrais leur dire que le maintien de l’ordre c’est le Moulinex et les malfaiteurs sont les condiments. Lorsqu’on met les arachides, le ndjansang et l’ail dans le Moulinex, c’est la pâte qui sort».