Plusieurs sources avaient alerté de ce que le cas Brenda Biya (fille de Paul Biya et Chantal Biya) n’est que la partie visible de l’iceberg. Avant de quitter le Cameroun à cause de la persécution dont il était victime, le transgenre Shakiro avait dit que le moment viendrait où tout le monde découvrira qu’il n’a été que l’agneau sacrificiel.
Comme une prophétie, les paroles de Shakiro se réalisent. Brenda Biya a fait son coming out. La femme dont il s’agit ici, elle, ne l’a pas fait. Mais apparemment, quelqu’un l’a piégée, l’a prise en vidéo et les images circulent sur les réseaux sociaux.
Sur la page Meta dénommée Jorel Jacques Zang, on peut lire : « Rose Black, tu es alors gourmande. Tu fais ça avec l’autre femme avec appétit. Ce sont les noms des autres qui sont gâtés sinon toi, au vu de la vidéo, tu es une bonne experte ».
« La personne qui t'a piégée te l'a fait proprement. L’homosexualité est une forte réalité au Cameroun. Voilà donc vos influenceuses du pays. Et la femme en chair là (celle qui fait la pratique avec Rose Black, ndlr), c'est le genre que les gars aiment vraiment », regrette-t-il.
Rose Black est une artiste chanteuse camerounaise connue. « Certaines personnes parlent de buzz pour se faire connaître mais quand on sait qu’elle insultait Maahlox ici correctement dans l’affaire Brenda Biya, on se pose des questions », précise Zang.
Un intervenant pense que « ça témoigne seulement à quel point cette histoire est extrêmement encrée dans notre pays. Vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur. C’est à un point où elles célèbrent des mariages en privé. J’ai une amie et un petite sœur carrément mariée à une autre à Douala. J'ai tout fait pour lui demander de fonder un foyer avec un homme. Rien. Mais croyez-moi, ce qu’elle me raconte de leur monde est tellement ahurissant. C’est très profond. Je ne sais même pas pourquoi celle-ci fuyait la caméra. Vraiment c’est faut-il en rire ou en pleurer ».