Après Buéa, un incendie enrégistré à Bamenda

Centrefemme Le centre de promotion de la femme et de la famille incendié à Bamenda

Tue, 23 May 2017 Source: camer.be

Des vandales y ont mis le feu la veille du 20 mai en représailles à la non observance du mot d’ordre de ville morte par cette administration publique.Les dégâts sont encore visibles.

Du bâtiment en matériaux définitifs qui affichait fière allure, il ne reste plus que des murs en parpaings noircis par une épaisse couche de fumée.

C’est que le Centre de promotion de la femme et de la famille (Cpff) à Bamenda, n’a pas résisté à un incendie d'origine inconnue, jusqu’à présent, survenu dans la nuit du 19 au 20 mai 2017 au quartier dénommé Old Town, non loin du commissariat central, de la sous-préfecture de Bamenda 2 et en contrebas de la Division régionale de la police judiciaire du Nord-Ouest.

Le feu a presque tout soufflé à son passage, calcinant le mobilier de bureau. Il y a aussi les archives et les équipements dont une vingtaine d’ordinateurs remis, il y a peu, par une entreprise de téléphonie mobile.

La structure d’encadrement de la femme et de la jeune fille, composée d’un centre multimédia, de bureaux et d’une salle d’étude, est méconnaissable aujourd’hui, au regard de la violence des flammes. Dans le voisinage, le mutisme a gagné les rangs au point où personne ne veut donner d’éventuels détails.

Même pas au niveau des hommes en uniforme, devenus plus méfiants que jamais, dans un climat assez délétère, où tout le monde a fini par avoir peur de tout le monde.

Cependant, à en croire de sources non officielles, l’attaque du Cpff à Bamenda serait un acte de représailles vis-à-vis à la non observance des différents mouvements de débrayage lancés depuis la crise sociale que traversent les régions anglophones du Cameroun.

Les apprenants du Cpff, informe-t-on, n’ont pas cessé d’aller acquérir le savoir.

Tout laisse croire que cela aurait suscité le courroux d’un groupe de vandales qui tente de prendre en otage les populations et les institutions de la République.

A ce jour, il n’est pas facile de répertorier le nombre d’édifices ravagés par le feu d’origine criminelle. Tout indique que la série noire se poursuit.

Source: camer.be