Joseph Beti Assomo, a présenté le bien-fondé de la démarche du gouvernement camerounais
Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a défendu les projets de loi y relatifs, mercredi dernier, devant la Commission des affaires étrangères.
Le Cameroun élargit ses horizons et se donne plus de possibilités en matière de coopération mi- litaire. Dans le cadre de sa politique de diversification des partenaires engagée depuis des années, le pays a signé des accords avec la Russie et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Après leur adoption par l'Assemblée nationale, le Sénat examine les projets de texte en vue de leur ratification. La Commission des affaires étrangères présidée par Nicole Okala Bilai a été attentive aux explications du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) à ce sujet.
Mettant l'accent sur la préservation des intérêts du Cameroun Joseph Beti Assomo, a présenté le bien-fondé de la démarche du gouvernement camerounais, au regard du contexte sécuritaire national et mondial actuel. Avec la Russie, il s'agit surtout d'un accord arrivé à échéance en 2022 et qui a profité au pays en matière de formation, notamment. Le nouveau cadre juridique de cette coopération a une durée de cinq ans renouvelables. Il est axé autour de l'échange d'informations en matière de politique de défense et de sécurité internationale, la formation conjointe et l'en- trainement des forces, le génie, la santé et la topographie militaires, l'interaction dans les activités de recherche et de sauvetage en mer et de lutte contre le terrorisme et la piraterie.
En ce qui concerne le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, il s'agit de poser des bases légales d'une coopération mutuellement bénéfique. Les relations étant déjà avancées, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Le soutien logistique, les visites d'échanges, le partage d'informations sur les menaces extérieures, la formation et l'éducation, etc. sont quelques domaines visés par l'accord-cadre en examen au Sénat. Comme avec la Russie, il s'agit d'une coopération fondée sur les principes d'égalité, de respect mutuel, de souveraineté, d'intégrité territoriale et de non-ingérence.
