Armand Okol défend Ernest Obama : Clarification sur les propos polémiques concernant la Fecafoot

Armand Okol Pcrn Armand Okol défend Ernest Obama

Thu, 23 Jan 2025 Source: www.camerounweb.com

Les réseaux sociaux camerounais ont été en ébullition depuis la sortie médiatique d’Ernest Obama, PDG de Bnews1, hier, le 22 décembre 2025. L’ancien porte-parole de Samuel Eto’o et membre de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a suscité une vive polémique en évoquant la gestion des subventions de l’État aux clubs de football des divisions Elite One et Elite Two. « Normalement, la FECAFOOT ne doit pas écrire au SGPR. L’interface entre la vie sportive au Cameroun et le gouvernement, c’est le MINSEP », a-t-il déclaré sur sa chaîne de télévision.

Ces propos, largement partagés et commentés, ont été interprétés de diverses manières. Certains y ont vu une critique ouverte de la gouvernance de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot, tandis que d’autres ont estimé qu’Ernest Obama, ancien collaborateur d’Eto’o, avait enfin rompu le silence pour dénoncer des dysfonctionnements. Face à cette controverse, Armand Okol, journaliste et présentateur de l’émission « ZEGLISIENS » sur Bnews1, est monté au créneau pour apporter des clarifications.

Lors de son émission du 23 janvier 2025, Armand Okol a tenu à rectifier les interprétations erronées des propos de son patron, Ernest Obama. « J’ai tiré des enseignements de tout ce qui s’est passé hier. Premièrement, les Camerounais sont la cause de leur propre malheur. Les Camerounais aiment les auditeurs, les gens qui ne font que des salamalecs sans jamais dire la vérité », a-t-il déclaré, pointant du doigt une tendance à la surmédiatisation et à la déformation des propos.

Il a ensuite insisté sur le fait qu’Ernest Obama ne s’était pas directement adressé à Samuel Eto’o. « Est-ce parce qu’Ernest Obama a été le porte-parole de Samuel Eto’o qu’il ne peut pas lui dire certaines choses ? », s’est interrogé Armand Okol. « Encore qu’il ne s’adressait pas directement à Samuel Eto’o, mais parlait de deux institutions : la Fecafoot et, en deuxième lieu, le ministre d’État, secrétaire général à la présidence, qui est une institution. C’est de cela qu’il a simplement parlé. »

Armand Okol a également abordé la question de la loyauté dans le milieu professionnel, en particulier dans le contexte camerounais. « Chez nous, vraisemblablement, il ne faut jamais aller à l’encontre de celui qu’on considère comme un patron », a-t-il souligné. Selon lui, cette mentalité empêche souvent les individus de s’exprimer librement, même lorsqu’il s’agit de pointer des erreurs ou des dysfonctionnements.

Le journaliste a appelé à une lecture plus nuancée des déclarations d’Ernest Obama, insistant sur le fait que ces dernières visaient à soulever des questions institutionnelles plutôt qu’à attaquer personnellement Samuel Eto’o. « La loyauté voudrait qu’on respecte sa hiérarchie, mais cela ne signifie pas qu’on doit taire les vérités qui méritent d’être dites », a-t-il conclu.

Cette affaire met en lumière les tensions et les attentes autour de la gestion du football camerounais, un secteur souvent critiqué pour son manque de transparence et ses luttes internes. Les déclarations d’Ernest Obama, bien que clarifiées par Armand Okol, continuent de susciter des débats passionnés parmi les supporters et les observateurs du football national.

Alors que certains saluent le courage d’Ernest Obama d’aborder des sujets sensibles, d’autres estiment que ses propos auraient dû être plus mesurés, compte tenu de son passé aux côtés de Samuel Eto’o. Quoi qu’il en soit, cette polémique rappelle l’importance du rôle des médias dans la clarification des informations et la promotion d’un débat public sain.

Source: www.camerounweb.com