• Ils sont membres d'un puissant groupe de braqueurs
• Ils semaient la terreur avec leur armement
• Les populations ont fait appel à la gendarmerie
Un puissant gang de malfrats a été arrêté par la police au cours d'une opération commando menée il y a quelques jours.
Cette opération a été menée sur renseignements de la population qui a signalé la forte présence d'individus armés d'équipements miliaires et de guerre. L'opération a été menée dans la ville de Douala et sous la supervision du Colonel Commandant la Légion de Gendarmerie du Littoral.
C'est en date du 8 août dernier que les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont effectué l'opération spéciale au quartier Bois des singes à Douala.
L'opération a permis de mettre la main sur le chef de ce gang, âgé de 34 ans. « Son exploitation a permis d’interpeller d'autres membres du gang dont l'âge oscille entre 22 et 42 ans, qui s'étaient réfugiés dans les villes de Bandjoun, Souza et Mbanga », indique la gendarmerie.
Le bilan de cette opération n'est pas assez léger. On note la saisie de plusieurs équipements de guerre.
La gendarmerie nationale parle de « 02 armes de guerre de type M21S ; 54 munitions ; des armes blanches notamment 02 couteaux, 02 machettes, un arrache-clou ; 03 passeports ; 12 téléphones portables, 06 actes de naissance récupérés ».
Par ailleurs, la gendarmerie a indiqué qu'au cours de cette opération, 13 présumés braqueurs ont été appréhendés, tous des repris de justice spécialisés dans le braquage à mains armées.
« Après leur exploitation à l'Etat-Major de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba, le lien a été établi entre certains des membres de ce présumé gang de braqueurs et de nombreux cas de criminalité enregistrés dans la Région et dans celles environnantes ces dernières années. Ces présumés hors-la-loi ont tous été présentés à la presse le mardi 23 août 2022, en présence du Préfet du Département du Moungo, sous le regard de la population, avant d'être conduits sous bonne escorte devant le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Douala, où ils répondront de leurs actes », a confié la gendarmerie.