Arrestation d’Amougou Belinga et humiliation : Ernest Obama aperçu tout sourire dans sa plus belle veste

Nous sommes en Juin 2020. L’après-midi du 18 juin 2020 a été particulièrement lourd au siège de Vision 4. En effet, en ce jour, Ernest Obama était toujours avait été arrêté en live et amené au Secrétariat d’État à la Défense (SED). L’ancien directeur de la chaine de télévision privée Vision 4, un media appartenant au groupe L’Anecdote, avait été interpellé en matinée au siège de l’entreprise à Yaoundé. Il a été arrêté par une dizaine d’éléments de la gendarmerie. Au cours de cette arrestation, le journaliste a notamment été déchaussé devant les caméras de la chaine. C’était une humiliation grandeur nature infligée à ce journaliste talentueux et apprécié qui était aux services d’Amougou Belinga qui avait mis en scène son arrestation.

Depuis, Ernest Obama a fait sa mue. Depuis sa traversée du désert jusqu’à son atterrissage à la Fédération camerounaise de football en tant que porte-parole d’Eto’o, il aurait appris beaucoup de chose. La patience aussi sans doute. Oui, aujourd’hui, c’est lui qui observe de loin, l’arrestation de son ancien patron, Amougou Belinga de loin.

Coïncidence, la Fédération camerounaise de football a tenu ce matin, une Concertation ce à Yaoundé avec son partenaire Mtn Cameroon. « Les discussions tournent autour de l'organisation de la phase retour des championnats », indique la Fecafoot. Ernest Obama était présent à cette rencontre et a d’ailleurs représenté Samuel Eto’o. Sur les images postées, l’on voit Ernest Obama tout sourire avec une veste des grands jours. Les commentaires vont bon train. Les internautes ont vite fait de faire le lien entre ce sourire et l’arrestation d’Amougou Belinga.

Dans le temps, selon les informations diffusées au journal télévisé de Vision 4, l’ex-présentateur du débat dominical « Club d’Élites » faisait l’objet d’une plainte portée contre lui par son employeur, Jean Pierre Amougou Belinga PDG du groupe l’Anecdote. Mais on ignore pour l’instant, si Ernest Obama a refusé de déférer à des convocations antérieures, pouvant justifier son arrestation spectaculaire.