Arrestation de Hadja Awa: un cadre du RDPC demande au SED de laisser la dame en paix

La militante du RDPC qui s'est démarquée par ses sorties dans lesquelles elle dévoile les vilains secrets du régime Biya est en danger.

Les gendarmes lancées à ses trousses vont certainement lui faire du mal, si les Camerounais ne se lèvent pas pour la protéger.

Connaissant le régime pour ce qu'i fait aux Camerounais, soit il risque le même sort que Martinez Zogo, soit envoyée en prison comme Wazizi ou Ramon Cota.

Léon Theiller Onana, élu du RDPC a apporté son soutien à Dame Hawa.

"Il est inacceptable que les révélations d’une femme politique courageuse comme Hadja HAOUA soient accueillies par des menaces de mort.

Dans une République digne de ce nom, on répond aux idées par le débat, pas par la terreur. Je ne la connais pas personnellement, mais je me tiens aux côtés de toute personne qui ose dénoncer les abus, au péril de sa vie. Que nul ne soit inquiété pour avoir dit la vérité", a écrit le cadre du RDP¨C dans une publication.

"Chers compatriotes, dans une nation où dénoncer les dysfonctionnements du pouvoir expose à une répression d'État, le silence du peuple le condamne à subir l'oppression d'un petit groupe qui gère le pays comme une épicerie. Hier, les propos de Hadja à l'encontre d'Issa Tchiroma n'ont pas été perçus comme une menace. Aujourd'hui, parce qu'elle exprime une réalité que tous les Camerounais constatent, l'appareil d'État, dont la mission est de protéger ses citoyens, est mobilisé pour la faire taire. Ils ont agi de la même manière avec Martinez Zogo. Aujourd'hui, c'est Hadja qui est sacrifiée. Si nous laissons faire, nous serons tous victimes", a-t-il poursuivi dans une autre publication.