Grâce à l’aide d’un adjudant des Douanes, qui les a découverts dans leur cachette, trois présumés membres de Boko Haram ont été arrêtés mardi après-midi à Kousseri, dans le département du Logone-Et-Chari, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
En l’espace d’une semaine, les cas d’arrestations ou de tuerie, de présumés membres de Boko Haram se sont multipliés. Le bilan est significatif. Dimanche, à Mora, un double attentat a fait cinq morts, dont les deux kamikazes et leur guide.
Un inspecteur de police de 53 ans, tué dans ses fonctions, alors qu’il procédait au moment de l’explosion de la fouille, des deux kamikazes. Le chef de l’Etat l’a élevé au rang d’héros national pour avoir évité un carnage.
Le vendredi d’avant, un individu était arrêté à Garoua, dans la région du Nord (3h30 de Maroua à l’Extrême-Nord), en possession d’explosifs. Ce mardi matin, un double attentat était déjoué dans la localité de Gouzoudou, à l’Extrême-Nord du pays.
Les porteurs de bombes, dénoncés par le comité de vigilance du village, cernés par les forces de défense et de sécurité, se faisaient exploser. Les seules morts de ce mardi matin, seront les deux terroristes.
Mardi matin, l’armée annonçait la mort de plusieurs dizaines d’éléments de Boko Haram, tués dans des combats à Amchidé, une localité frontalière du Nigéria. En dehors des corps emportés par leurs camarades, plus d’une quinzaine d’éléments de Boko Haram, avaient été retrouvés morts sur les lieux des combats, rapportaient des sources militaires concordantes.
La recrudescence des attaques de Boko Haram, en terre camerounaise, coïncide avec l’entrée en action effective des éléments du premier secteur de la Force multinationale mixte (FMM), qui a compétence sur les départements camerounais du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga, Logone-Et-Chari, le Tchad et une partie du Nigéria.