L’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo brûle toujours. Rien n’a changé en termes de soupçons par rapport aux principaux commanditaires. Ce seraient des personnes bien puissantes qui sont derrière cet acte criminel indescriptible.
Le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga garde au chaud sa première place d’homme suspecté malgré sa récente décente dans l’immeuble Ekang pour montrer à tous qu’il n’était pas détenu au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) dans le cadre de l’enquête.
Le média TV5 Monde a consacré une partie de son journal à cette actualité chaude au Cameroun et dans le monde.
La télévision a invité Arnaud Froger qui est le responsable du bureau d’investigation de Reporters sans frontières, une organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985 qui se donne pour objectif la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. C’est RSF qui a mis la main sur les aveux signés du chef des opérations à la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Justin Danwe.
Ce dernier a craché le morceau lors de son audition au Secrétariat d’Etat à la défense (SED), où a été également entendu le patron de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko.
Lui, il affirme qu’il n’était pas du tout au courant d’une quelconque opération servant à éliminer Martinez Zogo. Par conséquent, il n’a donné aucun ordre allant dans ce sens, assure-t-il selon Reporters sans frontières.
Justin Danwe en revanche a balancé que c’est le ministre de la Justice Laurent Esso qui a donné l’ordre de « finir le travail » après que l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga lui a téléphoné pour lui demander ce qu’il faut faire de Martinez Zogo qui avait déjà été passé à tabac dans le sous-sol de l’immeuble Ekang.
Arnaud Froger confirme bien que c’est un crime d’Etat sur la chaîne de télévision TV5 Monde et donne les noms des commanditaires d’après les résultats de leur enquête.