Arrestation et garde en vue : Kamto met une pression irrésistible à Biya sur une nouvelle affaire

• Le MRC met une nouvelle pression au gouvernement

• Maurice Kamto et son parti demandent que des Camerounais soit relâchés

• Ils ont été arrêtés il y a quelques jours



Le 06 juin 2022, des leaders des syndicats des transporteurs ont été mis aux arrêts. Ces hommes ont ensuite été déportés dans de différentes unités de police dans la ville de Yaoundé, où ils sont placés en garde à vue. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti présidé par l’opposant Maurice Kamto, demande leur libération immédiate et « sans condition ».

COMMUNIQUE DU MOUVEMENT POUR LA RENAISSANCE DU CAMEROUN (MRC) SUITE A L’ARRESTATION ARBITRAIRE DE PLUSIEURS LEADERS DES SYNDICATS DE TRANSPORTEURS

Le MRC a appris avec consternation l’arrestation de certains leaders des syndicats des transporteurs, survenue dans la matinée du 06 Juin 2022.

Déportés dans différentes unités de police de la ville de Yaoundé, ceux-ci sont depuis lors gardés à vue.

Il convient de rappeler que ces arrestations attentatoires à la liberté d’expression, ainsi qu’à la liberté de réunion et de manifestation publiques font suite à la volonté de certains syndicats des transports terrestres d’organiser une manifestation pacifique devant le Premier Ministère dans le but de dénoncer l’augmentation vertigineuse du coût de la visite technique automobile au Cameroun.

Pour mémoire, le Ministère des Transports a publié récemment une note qui prévoit que pour compter du 1er Juin 2022, le prix du contrôle technique automobile est passé de 9 500 FCFA à 17 900 FCFA pour les véhicules de tourisme, de 2 800 FCFA à 4 900 FCFA pour les taxis.

Une telle augmentation est inopportune, injuste et critiquable dans le contexte national actuel caractérisé par la flambée généralisée des prix, la vie chère.

Cela dit, les arrestations arbitraires ainsi dénoncées confirment la volonté régulièrement affichée par le régime qui consiste entre autres à museler toutes les formes de libertés au Cameroun.

Le MRC s’étonne qu’au lieu d’ouvrir un dialogue social avec les syndicats concernés, le régime ait choisi les voies de l’intimidation, de la torture, de la répression etc…

En même temps qu’il témoigne de sa compassion et son soutien à l’endroit des leaders syndicaux ainsi malmenés, le MRC réclame leur libération sans condition, ainsi que l’ouverture d’un dialogue franc et sincère avec tous les syndicats de transport concernés par l’augmentation des coûts de la visite technique, tel que décidé unilatéralement par le Ministre des Transports.