Près de trois mois après le drame qui a conduit à l'inculpation de son père pour le meurtre du jeune Mathis, la slameuse Lydol est de nouveau sous le feu des critiques. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux, où elle exprime un sentiment de manque à l'égard d'un homme, a provoqué l'indignation générale. Les internautes l'accusent de manquer de respect à la mémoire de l'enfant, une polémique qui ravive la douleur d'une affaire qui n'a jamais été éteinte.
La slameuse camerounaise Lydol, de son vrai nom Lydie Dooh, est de nouveau la cible de critiques acerbes sur les réseaux sociaux. Près de trois mois après le drame qui a conduit à l'inculpation de son père, Dagobert Mwafo, pour le meurtre du jeune Mathis, six ans, l'artiste se retrouve au cœur d'une vive controverse.
Une vidéo postée ce matin sur ses comptes officiels la montre en train de déclamer un poème de slam dans lequel elle exprime ouvertement un sentiment de manque à l'égard d'un homme. Cette publication, qui intervient dans un contexte judiciaire particulièrement sensible, a immédiatement déclenché un tollé sur la toile.
Les réactions n'ont pas tardé à affluer, nombreuses et virulentes. Les internautes y voient un manque de considération flagrant pour la douleur de la famille de la victime et un affront à la mémoire du petit Mathis.
Parmi les commentaires les plus remarqués, celui de Francine Meke qui interpelle directement l'artiste : « Eeeeeh aaahh ! Pendant qu'une famille pleure son enfant mort [...] toi tu pleures ton père qui te manque. Je demande hein, tu méprises même qui ? »
Cette intervention résume le sentiment général d'une partie du public, qui considère que l'artiste fait preuve d'un manque d'empathie et de timing particulièrement inapproprié.
La réaction de Lydol ne s'est pas fait attendre. Loin de calmer le jeu, la slameuse a choisi la confrontation directe. Dans une réplique cinglante, elle a accusé son interlocutrice de ne pas savoir écouter et a insinué que son « cerveau est éteint ».
Cette réponse, perçue comme arrogante par de nombreux utilisateurs, n'a fait qu'attiser les tensions et alimenter davantage la polémique. Les captures d'écran de cet échange se sont multipliées, étendant la controverse bien au-delà des abonnés de l'artiste.
Il convient de rappeler que cette nouvelle polémique intervient dans un contexte particulièrement douloureux. L'affaire Mathis, qui avait bouleversé l'opinion publique camerounaise, implique directement le père de l'artiste. Dagobert Mwafo fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire pour le meurtre présumé de l'enfant de six ans.
Pour Lydol, cette nouvelle controverse constitue un coup dur supplémentaire pour son image publique. L'artiste, qui avait construit sa notoriété sur des textes engagés et socialement conscients, se trouve désormais confrontée à une réprobation généralisée de son public.
La question se pose désormais de savoir si cette polémique aura des répercussions sur sa carrière artistique et ses projets futurs. Dans un milieu où l'image et la perception publique sont cruciales, cette affaire pourrait marquer un tournant dans le parcours de la slameuse.
Au-delà des simples commentaires d'internautes, plusieurs personnalités publiques et influenceurs ont également pris position, certains pour condamner ce qu'ils perçoivent comme de l'insensibilité, d'autres pour défendre le droit de l'artiste à s'exprimer librement malgré les circonstances.
Cette division des opinions témoigne de la complexité d'une situation où s'entremêlent vie privée, expression artistique et responsabilité sociale. La polémique soulève également des questions plus larges sur les limites de la liberté d'expression dans des contextes judiciaires sensibles.