Le Caporal-Chef Paulin Ngoa, un soldat de l’armée camerounaise a été assassiné et son corps a été découvert il y a quelques heures à Yaoundé la capitale camerounaise. Les circonstances entourant sa mort restent floues, mais plusieurs sources concordantes dont certaines médiatiques ont avancé différentes hypothèses.
A en croire Actu Cameroun, le militaire aurait été assassiné au cours de la nuit précédente, et son corps aurait été abandonné à l’entrée du lycée bilingue d’Ekounou, créant ainsi une scène tragique et troublante.
Une premier version concernant l'assassinant tragique du Caporal-Chef Ngoa insinue qu'il aurait été violemment battu à mort par des individus avec lesquels il partageait un moment de détente, lors d’une séance de consommation de cannabis, une plante aux propriétés hallucinogènes. Cette explication soulève des questions sur les motifs de cette agression brutale, ainsi que sur l’identité et les motivations des agresseurs.
Une seconde version suggère que Ngoa Paulin aurait été confondu avec un bandit par une femme, suite à un incident malheureux où il aurait heurté accidentellement sa porte, peu probable comme motif d'assassinat. Néanmoins il ressort dans cette version qu'il se pourrait que la panique et la peur aient envahi la femme, qui aurait crié : « bandit ! bandit ! » pour alerter les habitants du quartier.
Donc cet élan de confusion et de colère, la foule se serait précipitée sur les lieux, entraînant une violente et tragique réaction collective aboutissant au lynchage du soldat. A en croire le confrère le bledparle.com, cette version soulève des interrogations sur la rapidité avec laquelle les préjugés et la violence peuvent s’emparer d’une situation, poussant à des actes tragiques et irréversibles.
Pour l'heure et face aux interrogations non résolues et non élucidées, les autorités ont réagi rapidement à cet acte de violence en procédant à l’interpellation de trois individus soupçonnés d’être impliqués dans ce meurtre.
Cet énième meurtre suscite l’indignation et l’inquiétude au sein de la population camerounaise. La perte d’un soldat dévoué à la défense de la nation est non seulement une tragédie pour sa famille et ses proches, mais aussi pour l’ensemble du pays, rappelle le confrère.