Par l'intermédiaire du ministre de la communication le gouvernement camerounais a réagi par deux fois à l'affaire Martinez Zogo. Une enquête a été ouverte au Cameroun "pour retrouver et traduire devant la justice", les personnes qui avaient assassiné le journaliste d’investigation Martinez Zogo, dont « le corps sans vie et en état de décomposition avancée ».
Mais on en serait pas arrivé là s'il avait eu le soutien qu'il a demandé à l'administration Biya. Ce crime odieux, comme l'a écrit le communiqué du gouvernement ne se serait pas produit car le regretté défunt était un admirateur de Paul Biya et lui adressait beaucoup d'éloges dans ces émissions.
Aussi, il a fait une demande au directeur de la police pour être protégé 24 heures avant son enlèvement mais il n'a pas eu gain de cause.
Alors si le communiqué du gouvernement condamne cet assassinat d'inqualifiable, d'inadmissible, et qui ne peut se justifier sous aucun prétexte, ce crime aurait peut-être pu être évité.
Dans l'émission Club d'élites de ce dimanche 23 janvier 2023, le Professeur Jean Bahebeck donne une leçon particulière qu'il aurait tiré de l'assassinat de Martinez Zogo.
« Martinez ZOGO passait le temps à dire tous les jours que Paul BIYA est beau, Paul Biya est beau, tout le temps. Que les jeunes retiennent une fois pour toute que soutenir Paul Biya et chanter son nom à longueur de journée, ne les protège pas. Regardez Messanga » a affirmé Pr Jean Bahebeck.