Le communiqué rendu public le 2 fevrier dernier par le ministre d'Etat secrétaire général de la présidence de la République prouve à suffire, cette volonté du chef de l'Etat à mettre le grappin sur toutes les personnes impliquées dans l'assassinat du brilant journaliste d'investigation Martinez Zogo. Une occasion également de réafirmer sa détermination à continuer le combat en faveur de la démocratie et des droits de l'Homme. Ils n'avaient pas vu le coup venir. Toutes ces personnes
jusqu'ici interpellées dans le cadre de l'enquête concernant l'assassinat odieux de Martinez Zogo. Tellement certains de leurs laudateurs et affidés les présentaient
comme des intouchables. Ils sont aujourd'hui astreints à brûler des cierges dans le vain but que le ciel ne puisse pas s'abattre sur leurs différents mentors et autres gourous. En effet, les investigations menées dans le cadre du déroulement de la commission d'enquête mixte police-gendarmerie, ont jusqu'ici permis l'arrestation de plusieurs personnes dont l'implication est fortement suspectée. C'est du moins ce que va nous apprendre la présidence de la République dans son communiqué du 2 février 2023. Ledit communique va également nous apprendre que les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s'en suivront, pourront non seulement permettre de circonscrire le degré d'implication des uns et des autres, mais également d'établir l'identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre. L'on parle aujourd'hui de plus de 3 dizaines de personnes arrêtées, issues soit de la Dgre ou encore du le clan Amougou Belinga. Ce Zomloa des Zomloa qui avait été cueilli aux aurores de la journée du lundi 6 février 2023. Des sources concordantes indiquent même que dans le cadre de ce dossier qui est désormais entre les mains de la justice militaire et notamment du commissaire du gouvernement, les principaux suspects jusqu'ici arrêtés pourraient être placés sous mandat de dépôt au plus tard à la fin du mois en cours et probablement transférés à la prison centrale de
Kondengui. Si de nombreuses personnes restent toujours recherchées les mêmes sources indiquent quand même que la prochaine phase de cette enquête qui suit bonnement son cours pourrait être politique.
Elle consistera en effet à défaire certaines personnes de leurs fonctions actuelles, afin qu'elles répondent librement aux exigences de la phase judiciaire.
Un état de choses qui prouve à suffire la détermination du président de la République à tirer ce dossier au clair, compte dûment tenu de l'ampleur prise par l'assassinat du patron d'Amplitude Fm. En effet, des langues qui ne cessent de se délier indiquent que ce brillant journaliste d'investigation avait été réduit au silence a la suite des révélations de malversations financières faites sur les fameux chapitres 57, 65 et 94, mais également les manœuvres
insidieuses dans les marchés à la direction de la sécurité présidentielle (Dsp). C'est certainement à cette aune que le président de la République a tenu, dans son communiqué du 2 février dernier, à rendre un « hommage appuyé au regretté journaliste Martinez Zogo et redire son soutien à toute la profes-sion. » Une occasion pour le chef de l'Etat de réaffirmer sa détermination à continuer son combat en faveur de la démocratie, des droits de l'Homme, de la bonne gouvernance et du progrès. N'en déplaise aux oiseaux de mauvais augure qui s'emploient de manière sulfureuse à multiplier de basses manœuvres pour intimider et museler la presse et de manière extensive, faire ombrage sur la liberté d'expression et les autres principes démocratiques.