Assassinat de Martinez Zogo: des audios d'Amougou Bélinga et du Col Danwé enfin disponibles

Pendant que les proches de Amougou Belinga, certains médias et lanceurs d'alerte s'étripent à manipuler l'opinion publique dans le but de le disculper et blanchir, l'enquête en cours au tribunal militaire relative à l'affaire Martinez Zogo le cloue davantage. Le juge d'instruction militaire Sikati II Kamwo qui poursuit sereinement avec l'information judiciaire loin des jérémiades et des rumeurs a déjà en sa possession des éléments compromettants contre certains suspects comme Amougou Belinga.

Les carottes sont cuites pour lui. Il n'a aucune chance de s'en sortir. Selon des informations que nous avons reçues des sources proches du dossier, pendant son auditions au tribunal militaire, Justin Danwe a déposés des preuves irréfutables sur la table du juge d'instruction. Lesquelles preuves coincent Amougou Belinga et renseignent sur son implication dans cet assassinat. On parle par exemple des voices, des échanges entre le patron du groupe l'Anecdote et Justin Danwe, les ordres donnés etc.

Il faut dire que pendant l'enquête préliminaire, lorsqu'on a posé la question sur l'enlèvement et l'assassinat de Martinez Zogo au patron de la Dgre Eko Eko, il a immédiatement dit aux enquêteurs d'aller demander à Justin Danwe et son ami Amougou Belinga. Le patron de la Dgre avait également ajouté que Amougou Belinga cherchait à faire l'amitié avec lui, mais il a refusé tout le rassurant néanmoins qu'il ne se mettra pas au travers de son chemin. Dans l'un des rapports de la commission d'enquête, il est indiqué que Bruno Bidjang a participé au financement des membres du commando ayant enlevé et assassiné Martinez Zogo. Il a d'ailleurs été récemment entendu par le juge d'instruction. Toujours dans ce même rapport, est consigné le message que Bruno Bidjang avait envoyé à Paul Daizy Biya lorsque Martinez Zogo dénonçait les largesses financières attribuées à Amougou Belinga dans les lignes 94, 65 et 57. Il disait dans ce message WhatsApp que lorsqu'ils vont agir ça sera sans pitié.

Quelques temps après, Martinez Zogo a été enlevé, déshumanisé, torturé de la manière la plus barbare et atroce puis assassiné sans pitié. Ses bourreaux n'ont pas eu pitié de lui ni de sa famille terrifiée par la douleur. Au contraire un projet de disparition du corps de Martinez Zogo était en cours, tout en faisant croire à l'opinion publique qu'il a simulé son enlèvement.