La pression s'intensifie sur le pouvoir de Paul Biya concernant les enquêtes sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Amnesty International, une organisation de défense des droits de l'homme, a appelé à accélérer les enquêtes dans cette affaire.
Plus de quatre mois se sont écoulés depuis l'assassinat de Martinez Zogo, et bien que certaines personnes aient été interpellées, telles que Jean-Pierre Amougou Belinga, Maxim Eko Eko et Justin Danwe, leur degré d'implication doit encore être clarifié.
Dans une déclaration condamnant l'assassinat du journaliste Anye Nde Nsoh à Bamenda, la section Afrique centrale d'Amnesty International a également plaidé pour une accélération des enquêtes afin de faire la lumière sur l'affaire Martinez Zogo.
"L'assassinat de Anye Nde Nsoh survient alors que l'assassinat de Martinez Zogo, survenu le 22 janvier 2023, n'a pas encore été élucidé. Nous appelons les autorités à accélérer les enquêtes sur cette affaire également", a déclaré l'ONG de défense des droits humains.
Lors de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse le 3 mai dernier, le ministre de la Communication, René Sadi, a assuré que l'enquête est en cours dans l'affaire Martinez Zogo et que les auteurs seront tenus responsables de leurs actes.