Assassinat de Shinzo Abe : Mota prévient Paul Biya

• Mota Mamadou Yacouba se bat aux côtés de Maurice Kamto

• Les deux opposants veulent faire installer la démocratie

• La mort de Shinzo Abe est évocatrice pour le militant



Le Japonais Shinzo Abe a été tué par balles vendredi le 08 juillet 2022 à Nara (ouest du Japon). C’est un Premier ministre qui a longtemps dirigé son pays. Shinzo Abe est devenu chef du gouvernement en 2006 pour la première fois. Il avait jadis cinquante-deux (52) ans, soit le plus jeune à occuper le poste de l'après-guerre au Japon.

Comme le précise TV5 Monde, « il a marqué les esprits durant son deuxième passage au pouvoir (2012-2020) avec une politique de relance économique audacieuse et une intense activité diplomatique, mais qui ont laissé un profond sentiment d'inachevé ».

Sur le site du média mentionné, on peut également lire que : « A l'été 2020, alors qu'il était devenu impopulaire pour sa gestion de la pandémie jugée maladroite par l'opinion publique, il avait reconnu qu'il souffrait d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, la rectocolite hémorragique, et avait démissionné peu après. Cette maladie était déjà l'une des raisons de la fin abrupte de son premier passage au pouvoir en 2007 ».

Son assassinat fait beaucoup parler les observateurs. Tous les médias internationaux en font le sujet de l’heure. Et pour cause, Shinzo Abe a marqué la vie sociopolitique de son pays et les relations avec le monde.

Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Mota Mamadou Yacouba a souhaité que la terre lui soit légère : « La mort de Shinzo Abe montre que la démocratie n’est pas un acquis. Rip », a-t-il écrit.

Le collaborateur de Maurice Kamto fait probablement allusion à la situation sociopolitique de son pays le Cameroun où la démocratie est jugée par beaucoup comme étant fragile.

Plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage à cet illustre homme disparu. Le président de la République française n’a pas manqué de présenter ses « condoléances aux autorités et au peuple japonais après l’assassinat de Shinzo Abe. Le Japon perd un grand Premier ministre, qui dédia sa vie à son pays et œuvra à l’équilibre du monde ».