Depuis l’enlèvement de Namata Diteng le 11 février dernier, le gouvernement n’avait pas informé la famille de sa disparition.
Le meurtre en captivité du sous-préfet de Batibo (localité du Nord-Ouest), Namata Diteng, n’avait pas été signalé à sa famille. Au courant, le gouvernement camerounais s’état bien gardé de transmettre l’information. C’est donc par voie de média que les proches parents de l’administrateur ont été informés de sa mort.
Journalducameroun.com a appris que les seules informations que la famille de Namata Diteng recevait jusqu’ici de la part du gouvernement concernaient la poursuite des recherches.
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Certaines sources ont révélé que la famille et le ministère de l’Administration territoriale ont gardé un contact quasi-permanent, mais qu’il n’a jamais été question du décès de Namata Diteng dans leurs échanges. Aucune visite officielle n’a non plus été effectuée à son domicile.
Le sous-préfet de Batibo a été enlevé le 11 février dernier, alors qu’il se préparait à participer aux festivités de la Fête nationale de la jeunesse. Son décès a été révélé mercredi après la publication du Plan gouvernemental d’assistance humanitaire destiné aux populations victimes des violences observées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Le défunt laisse une veuve et neuf enfants dont quatre légitimes cinq adoptés.