L'enquête se poursuit.
L'enquête sur l'assassinat de Me Samuel Diboma évolue. La police a déjà mis la main sur les auteurs du guet-apens qui a occasionné la mort du jeune avocat. Selon les révélations du cadre du RDPC Hervé Emmanuel Nkom, le cerveau de l’opération est le fils d’un voisin bien connu dans le quartier.
« L’un des principaux meneurs de cette affaire séjourne tout le temps à la prison de New-Bell. C’est le fils d’un voisin en plus. C’est terrible ce qui nous arrive. Je pleure un enfant que j’aimais », a-t-il déclaré sur Radio Balafon. Emmanuel Nkom connait bien la victime qui est son voisin. Il le décrit d’ailleurs comme une personne intelligente.
« Je suis un homme triste. Me Diboma a été mon jeune frère. Nous sommes voisins. Il me voyait tous les jours. C’était un type extraordinaire. C’était un gars espiègle, intelligent. Il a perdu en moins de deux ans sa sœur aînée et sa maman. Je suis très malheureux. Hier, je l’ai pleuré », confie-t-il en sanglot.
Le cadre du RDPC précise comment les premiers suspects ont être appréhendés. « On m’a dit ce qui s’est passé, mais Dieu merci, nous allons essayer de mettre fin à ces rumeurs qui vont dans tous les sens. Parce que l’enquête progresse très rapidement et on a pu récupérer certaines personnes qui ont participé à son assassinat (…) Je ne vais pas trahir la progression de l’enquête. Plusieurs de ces assassins sont entre les mains de la Police (…) », a-t-il déclaré que l’affaire a connu un coup d’accélérateur grâce au téléphone de la victime.
Les derniers mots de la victime
Me Samuel Diboma a été poignardé à plusieurs reprises dans la nui du dimanche au lundi alors qu’il venait de se séparer avec ses amis. Quelques instants avant le drame sa petite amie évoquait avec lui, la dangerosité du quartier cité Sic de Douala.
« A deux heures du matin pendant qu’il rentrait l’effroi s’étant installé chez sa copine, elle a dit j’ai peur des agressions dehors et naturellement la réaction de feu le De Cujus était de rassurer en disant c’est mon quartier d’enfance juste après sa séparation de son ami Michel deux individus (qui ont emporté les phones de DIBOMA et sa copine ) ont surgi pour lui asséner 04 coups de poignard en présence de sa copine qui a rappelé son ami revenu sur les lieux trouver le confrère gisant dans une mare de sang », rapporte une source proche de l’affaire citée par Mimi Mefo.
