La nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre 2023, un acte d'une cruauté inouïe s'est déroulé au Cameroun. Madame Suzanne Zamboue, épouse du coordinateur national du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), Pascal Zamboue, a été sauvagement assassinée à leur domicile conjugal à Yaoundé. Les circonstances de cet assassinat demeurent encore obscures, mais il évoque de manière troublante le supplice subi par Martinez Zogo, un autre tragique événement qui a secoué le pays.
L'assassinat de Suzanne Zamboue rappelle indéniablement le modus operandi des "barbouzes" qui semblent avoir procédé à un interrogatoire avant de l'éliminer. C'est une sinistre ressemblance avec le sort réservé à Martinez Zogo.
Cet acte, aussi atroce qu'inexplicable, soulève de nombreuses interrogations et suscite des spéculations. Alors que les enquêteurs s'efforcent de découvrir la vérité derrière ce meurtre brutal, des rumeurs et des suppositions commencent à émerger quant aux coupables présumés. Selon certaines sources, le régime au pouvoir, dirigé par Paul Biya et son parti, le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), est pointé du doigt.
Cependant, une révélation récente par le lanceur d'alerte Paul Chouta a ajouté une dimension supplémentaire à cette tragédie. Selon ses informations, Cabrel, le fils de Pascal Zamboue, est actuellement aux arrêts. La police soupçonne une bagarre dans le domicile, mais des détails précis demeurent rares.
Ce développement suscite encore plus d'interrogations sur les événements entourant l'assassinat de Suzanne Zamboue. Les enquêteurs devront éclaircir les circonstances de l'arrestation de Cabrel, d'autant plus qu'il aurait été décrit comme mentalement instable.
Il convient de noter que Cabrel est un DJ de profession, ce qui ajoute une couche de complexité à cette tragédie déjà sombre.
En somme, l'assassinat de Suzanne Zamboue, l'arrestation de son fils Cabrel, et le supplice de Martinez Zogo sont trois événements tragiques qui mettent en lumière la persistance des tensions politiques au Cameroun. Ces actes odieux soulignent l'urgence d'une enquête approfondie pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes. Ils rappellent également la nécessité de protéger les droits de l'homme et la liberté d'expression dans un climat politique marqué par la répression et l'oppression.