Assassinat : une 30ème femme lâchement tuée à Mepo

Dans une nouvelle sortie, le lanceur d’alerte Nzui Manto relate l’assassinat d'une femme nommée Mme Sisi Béatrice âgée de 35 ans à Batouri, une ville du Cameroun. Selon les habitants de Mepo, quartier où son corps a été retrouvé ce matin, elle aurait été assassinée ailleurs et son corps jeté dans leur quartier. Ce crime marque la 30ème femme assassinée depuis le début de l'année, révélant une situation inquiétante de violence contre les femmes au Cameroun.

Les forces de sécurité publique, sous la direction du commissaire Gock Delapierre, ont ouvert une enquête sur cette affaire pour identifier les responsables de cet acte criminel. Cette enquête permettra également de déterminer les circonstances entourant le meurtre de Mme Sisi Béatrice et si elle a été victime de violences liées au genre.

« Le cadavre de Mme Sisi Béatrice âgée de 35 ans a été découvert ce matin au quartier Mepo, plus précisément à l'entrée de la chefferie. D'après les habitants du coin la victime a été assassinée ailleurs et ses restes venus abandonnés dans leur quartier. Les éléments du commissariat de sécurité publique conduits par le commissaire Gock Delapierre ont ouvert une enquête », a précisé le lanceur d’alerte Nzui Manto

Cet assassinat souligne la nécessité pour les autorités de renforcer les mesures de protection des femmes contre les violences domestiques, sexuelles et physiques. Le gouvernement doit prendre des mesures fortes pour garantir la sécurité des femmes et traduire les auteurs de ces actes de violence en justice. Les organisations de la société civile, les médias et la population doivent également se mobiliser pour mettre fin à cette vague de violence contre les femmes qui ne cesse de s'aggraver dans le pays.

Cet assassinat de la 30ème femme depuis le début de l'année doit rappeler l'urgence d'agir pour protéger les femmes contre la violence et les abus. Le gouvernement, les autorités locales et la société dans son ensemble doivent travailler ensemble pour mettre fin à ces actes inhumains et garantir un environnement sûr pour tous les citoyens, en particulier les femmes et les filles.