C’est encore un autre cas de violence dans la ville de Yaoundé, cette fois impliquant un meurtre. Un jeune homme nommé Ze Charlie Martin a été poignardé à mort dans la nuit du dimanche à lundi dans le quartier de Santa Barbara. Son agresseur présumé, surnommé "Ngaounderé" et déjà connu de la police, est en fuite. Il est noté que l'agresseur a été interpellé plusieurs fois auparavant mais a toujours réussi à échapper à la justice. Le fait que la ville de Yaoundé soit régulièrement le théâtre de crimes et de violences reste préoccupant.
« Une fois devenue coutume, Yaoundé la capitale du crime apparaît ce matin pour la énième fois à la urne des assassinats. Le jeune Ze Charlie Martin s'est gratuitement fait poignardé hier soir par un certain "Ngaounderé", très connu des services du commissariat d'Etoudi. L'assassin, délinquant notoire, interpellé de nombreuses fois a toujours réussi à être relâché dans la nature par la police », a rapporté N'ZUI MANTO
Assassinat : un autre journaliste camerounais abattu
C’est la saison des assassinats de journalistes au Cameroun. Dans la soirée du dimanche 07 mai 2023, le journaliste Anye Nde Nsoh a été froidement abattu par des hommes armés dans une buvette. Le drame a eu lieu à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. Selon le lanceur d’alerte N’zui Manto, il pourrait s’agir d’une œuvre des groupes armés ambazoniens.
« Le journaliste Anye Nde Nsoh a été abattu ce soir dans un snack bar nommé "Don Simon à Bamenda où il se trouvait. Les soupçons sont portés contre les ambazoniens. Des hommes armés ont fait irruption et ouvert le feu, déclarent plusieurs personnes témoins des événements. », écrit-il.
Anye Nde Nsoh était journaliste à Dream FM une radio qui émet depuis Bamenda. Il collaborait également avec plusieurs médias en ligne et le journal The Advocate dont il est le point focal dans la région du Nord-Ouest.
Le meurtre n’a pas été revendiqué et le mobile de cet acte odieux reste inconnu. L’année 2023 est particulièrement meurtrière pour les professionnels de médias au Cameroun. Après l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, l’animateur radio Jean Jacques Ola Bebe a également été retrouvé assassiné quelques jours plus tard. Les autorités camerounaises communiquent peu sur l’avancement des enquêtes ouvertes dans le cadre de ces sordides affaires.
Lors de son meeting du 06 mai 2023, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Maurice Kamto a dénoncé l’attitude des autorités judiciaires dans l’affaire Martinez Zogo. Il a relancé le débat sur les véritables auteurs de l’assassinat du journaliste d’Amplitude Fm qui dérangeait de nombreux barons du régime de Paul Biya.
« Sur le plan de la sécurité des citoyens et du pays en général, depuis notre meeting d’installation du Bureau régional élu du parti dans le Littoral 1 en décembre 2022, il y a eu l’assassinat odieux, dans des conditions particulièrement atroces de notre compatriote, le journaliste Martinez ZOGO, dont on nous dit qu’on a arrêté les complices de sa torture, mais pas les auteurs de son assassinat ; et je demande est-ce à dire que Martinez ZOGO n’est pas mort, et qu’il a seulement été torturé ? Sa mort choquante, puisqu’il est bien mort et qu’on nous a montré sa dépouille, a été suivie de celle non moins horrible du père Jean-Jacques OLA BEBE, dont on ignore tout de l’éventuelle enquête », a déclaré le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
La justice Camerounais a estimé que Amougou Belinga n’est pas fondé à demandé la remise en liberté sous caution. Le président du groupe l’Anecdote fait partie des présumés complices de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Il risque la prison à vie.