L'assassinat effroyable de l’adjudant-chef Endaman enlevé à l’aube de la matinée du dimanche 14 janvier égorgé par des personnes encore inconnues est un acte horrible de trop pour les militaires déployés dans la zone anglophone.
Le bras, la tête, les yeux mutilés...Les éléments du BIR n'en peuvent plus de supporter cette situation qui les met gravement en danger.
D'après des sources provenant des zones anglophones,des militaires déserteraient leurs postes. Ils préfèrent préserver leur vie que de s'exposer aux violences et tortures des 'hommes armés' jusqu'alors identifiables. Ces militaires se disent avoir la vie sauve du moins pour l'instant, se mettent à la place de leurs collègues a qui la vie a été arraché de force.
La sécurité dans les régions anglophones du Cameroun, en proie à une grave crise socio-politique depuis plus d’un an s´est considérablement dégradée en quelques semaines.
Ce nouvel incident porte au moins à 18 le nombre des éléments des forces de sécurité camerounaise tués par les présumés sécessionnistes.
« Nous avons été alertés dans la matinée du 14 janvier de l’enlèvement de notre camarade. Après cette annonce, des recherches ont été lancées et en début de soirée nous avons trouvé son corps sans vie », rapporte une source sécuritaire « C’est horrible ce que ces personnes ont fait à ce militaire, il a été découpé à la tête, au bras et sur la jambe », précise-t-elle.
L'escalade de violence dans les zones anglophones s'est accentué après l'arrestation des leaders ambazoniens au Nigeria. La crise s'enlise, les pertes en vies humaines augmentent, la voie du dialogue encore incertaine...Les élections s'annoncent dans un climat politique et social tendue